Agnès Pannier-Runacher l'a dit dans "Bonjour Chez Vous" sur Public Sénat - Mercredi 15 mai 2024

15 mai 2024

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous" sur Public Sénat 

Propos recueillis par Oriane Mancini et Christelle Bertrand (La Dépêche) 

Sur la Nouvelle-Calédonie : 

"Notre main a constamment été tendue", alors que de violentes émeutes ont lieu sur l'archipel, où la révision constitutionnelle est contestée. "On n'obtient pas les choses par la violence, on obtient par la discussion"

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Sur le démarrage de l'EPR de Flamanville :

"C'est l'un des symboles de la reconquête nucléaire que nous avons entamée il y a 5 ans" (...) "C'est bon pour notre compétitivité, c'est bon pour le climat"

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Sur la souveraineté alimentaire :

"Nous avons des maillons faibles dans notre chaîne de production agricole" (...) "Nous souhaitons produire plus d'engrais en France"

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Sur le droit à l'erreur : 

"Aujourd'hui la loi prévoit qu'un agriculteur qui arracherait une haie" de manière inappropriée "peut être mis en garde-à-vue et avoir une peine pénale" (...) "On ne peut pas traiter un agriculteur comme un repris de justice"

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Sur les phytosanitaires : 

"Si nous voulons produire en France avec des exigences environnementales élevées il faut trouver des solutions, sinon on importera une alimentation produite avec beaucoup plus de produits phytosanitaires interdits chez nous"

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Sur le projet de loi agricole :

"Compte tenu de l'importance de l'agriculture dans notre territoire, la balance bénéfice/risque de certains projets doit être réévaluée" (...) "La charte de l'environnement a un rôle, mais dans la limite de la loi"

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