Alexis Corbière l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" - lundi 11 juillet 2022
Alexis Corbière, député LFI de la Seine-Saint-Denis, l'a dit dans "Bonjour Chez vous !"
Propos recueillis par Oriane Mancini et Fabrice Veysseyre-Redon
Lundi 11 juillet
Sur la motion de censure :
"Ne pas demander le vote de confiance, c'est tordre le bras de la représentation nationale. Jamais nous n’accepterons que quiconque exerce le pouvoir avec pour seule légitimité le fait d’être désigné par le Président."
"C’est le moindre des choses de vérifier qui est favorable ou pas à ce qui est proposé. Connaissez vous un système démocratique où la cheffe de gouvernement n’est pas majoritaire et tout continue comme avant ?"
Sur le fait de travailler dans le compromis :
"Je ne soutiendrai pas un gouvernement qui dit qu’il faut travailler plus longtemps."
Sur EDF :
"Sur EDF, on peut regarder. Est-ce qu’il s’agit de nationaliser les dettes et de privatiser les profits ? Je veux rentrer dans le détail."
Sur le pouvoir d'achat :
"Finalement quand on fait le bilan cela ne vaut pas tripettes. Nous allons chercher à créer des majorités au sein de l'Assemblée nationale, mais sur des choses qui changent la vie, vraiment."
Sur l'inflation :
"Est-ce que c’est à l’argent public de donner des petites aides pour compenser les profits amassés par le privé ? (...) L’incitation ne produit rien, il faut légiférer et instaurer un rapport de force avec les profiteurs de guerre."
"Il y a des effets spéculatifs. Nous devons aller au bout de cette discussion. On va peut-être découvrir certains scandales, ou voir que certains intérêts privés sont défendus par certains acteurs politiques, je ne sais pas."
Sur Uber Files :
"C’est très grave. J'ai une certaine idée de la République qui fait que le Président ne peut pas être un lobbyiste au service d’intérêts privés d’une entreprise nord-américaine qui ne respecte pas les réglementations."
Sur les cabinets de conseil McKinsey :
"Eric Coquerel a fait un communiqué en saluant le travail d'Eliane Assassi. Il conçoit cette mission d'information comme une continuité des travaux du Sénat."
Sur les emplois non-pourvus :
"Beaucoup de ces emplois non-pourvus sont des fiches de poste tombées en désuétude, mal rédigées. Les employeurs doivent aussi s’interroger des raisons pour lesquelles leurs emplois ne sont pas pourvus."
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