Alexis Corbière l'a dit dans "Bonjour Chez vous !" sur Public Sénat - lundi 2 décembre 2024
Alexis Corbière, Député (NFP) de la Seine-Saint-Denis, Fondateur de « L’Après », l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat
Propos recueillis par Oriane Mancini
Sur la censure du gouvernement Barnier :
"Michel Barnier, dont on avait vanté les talents de négociateurs, n’y arrive pas"
A propos du vote de la censure du gouvernement Barnier par les députés du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national :
"C’est la logique parlementaire"
Sur le nouveau Front populaire :
"Je souhaite que si le calendrier s’accélère, nous nous présentions unis face à cette échéance"
"Il faut une discussion qui rassemble tout le monde, y compris les Insoumis"
Sur la volonté du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national de défaire E. Macron de ses fonctions :
"Si E. Macron démissionnait, cela serait une bonne chose"
"Je ne le vois pas dans une volonté de démission, il va nous offrir toute la palette d’inaugurations de chrysanthèmes [référence à la réouverture de Notre-Dame]"
Sur un candidat commun à gauche :
"Je pense que François Ruffin a une cote de popularité très importante, ce n’est pas un homme de continuité du hollandisme, il rassemble dans toutes les familles politiques"
"Pourquoi il m’est arrivé des malheurs au sein de la France insoumise ? J’ai affirmé qu’il valait mieux d’autres personnalités [que Jean-Luc Mélenchon] pour être candidat [à l’élection présidentielle]"
Sur la censure du gouvernement Barnier :
"Il n’y a pas de situation de shutdown, il y aura un budget, les gens seront payés"
"Ce qui m’inquiète dans ce pays, c’est la montée de l’antiparlementarisme, il faut que l’on reparlementarise la vie politique"
Sur les retraites :
"Je ne serai pas fermé avec l’idée que l’on reprenne le texte, (…) s’il y a un gouvernement NFP, l'une des premières choses mise à l’ordre du jour sera l’abrogation de la réforme des retraites"
"Pour abroger la réforme des retraites, je voterais avec le diable, avec n’importe qui"
Sur l’éventualité d’un budget non adopté en décembre :
"Le gouvernement utilise tous les artifices pour dire qu’il y aura une pluie de grenouilles, que tous les feux de l’enfer vont se déclencher"