Antoine Armand l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat - mardi 04 mars 2025

Paris, France, 4 mars 2025

Antoine Armand, Député (Ensemble pour la République) de Haute-Savoie, ancien ministre de l’Économie, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat

Propos recueillis par Oriane Mancini et Fabrice Veysseyre Redon (Groupe EBRA)

Sur l'arrêt de l'aide militaire américaine à l'Ukraine :

"L'Europe est en capacité de soutenir l'Ukraine. Nous sommes plus forts que nous le croyons. L’Europe a toujours su, par sursauts, se mettre au niveau de l’histoire."

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Sur une Défense européenne :

"L’UE fonctionne comme une association d’Etats qui s’entendent pour un marché unique. Or, la situation que nous avons à affronter commande d’avoir beaucoup d’autres choses qui ne sont pas dans l’ADN de l’UE, comme la défense."

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Sur l'augmentation du budget de la Défense :

"C'est une nécessité. Ce qui singularise la France ce sont les dépenses sociales. Comment imaginer un pays qui a 3 300 milliards de dette, 6% de déficit et qui continue à embaucher plus de fonctionnaires ?"

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Sur les économies budgétaires :

"Les professeurs ont des temps de travail qui méritent d’être regardés. Nous avons trop d’agents publics qui ne sont pas assez payés. La solution ne peut pas être d’augmenter tout le monde en continuant à embaucher."

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Sur la position du Rassemblement National sur l'Ukraine :

"Les populistes d’extrême droite sont toujours d’accord avec des étrangers qui critiquent la France. Ne pas vouloir une Europe forte c’est se mettre dans les mains de qui ? De la Russie, de l’Amérique de Trump ?"

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Sur le sujet de la Guerre commerciale :

"Les premiers perdants seront les Français, les Européens et les Américains eux-mêmes. Je suis inquiet de la vitesse de réaction de l’UE. Il faudra réagir immédiatement, fermement et sans exception."

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"La Chine est en train de jouer un rôle presque contradictoire avec ce que l’on connaît des relations mondiales. Qui va défendre l'OMC et le multilatéralisme demain ? Nous risquons de voir la Chine profiter de la situation."

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Sur les accords franco-algériens de 1968 :

"Il faut les renégocier. Qu'il y ait des divergences de point de vue et des discussions au sein d’une coalition, c’est une chose. Mais la ligne de la politique étrangère de la France est donnée par le Président."

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Sur les tensions avec l'Algérie :

"Dénoncer brutalement et unilatéralement les accords c’est un levier, mais le but est d'arriver à nos fins : que l’Algérie reprenne ses ressortissants quand on les expulse et facilite la lutte contre le narcotrafic et le terrorisme."

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Sur les négociations à propos de la réforme des retraites :

"Je suis assez inquiet de la manière dont un certain nombre d’acteurs politiques et sociaux abordent cette question. J’ai l’impression que, dans ce conclave, on a sorti la réalité budgétaire de la pièce."

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Sur les municipales à Annecy :

"Je jouerai un rôle. Les villes dirigées par l’extrême gauche et les écologistes ont été atteintes par la désorganisation et l’incapacité de voir certaines problématiques : la sécurité, la propreté, la circulation."

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