Aurore Lalucq l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat - Mardi 29 octobre 2024

29 octobre 2024

Aurore Lalucq, députée européenne, présidente de la commission des affaires économiques au Parlement européen, co-présidente de Place Publique, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat

Propos recueillis par Oriane Mancini 

Sur l'immigration :

« Ce sont des flux dont on a besoin économiquement, il faut arrêter d’être hypocrite vis-à-vis de cette question (…), l’économie française, sans l’immigration, ne tourne pas »

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Sur le budget 2025 :

« L’effort budgétaire proposé par le gouvernement, ces 60 milliards, ce n’est pas cela qui est demandé à la France au niveau européen, c’est 110 milliards sur 5 ans, soit autour d’une vingtaine de milliards par an »

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« En temps de non crise, il y a eu un dérapage de 50 milliards sur un an, c’est inédit (…), je pense que le gouvernement devrait être un petit peu humble »

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Sur la pérennisation de la taxe sur les hauts revenus :

« Quand on est milliardaire, être taxé, c’est indolore, cela ne change strictement rien à votre mode de vie »

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Sur la hausse des jours de carence dans la fonction publique :

« Ce sont des économies de bouts de chandelle (…), c’est une opération de contre-feu populiste pour ne pas avoir à se remettre en cause »

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Sur le décalage de l’indexation des pensions de retraites :

« On n'a pas besoin d’aller vers ce type de mesures »

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Sur les collectivités locales :

« Elles n’ont pas du tout les mêmes contraintes que l’Etat, elles ont une obligation d’être à l’équilibre, on leur demande de plus en plus, on leur enlève des recettes, le gouvernement doit accepter la réalité »

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Sur la Géorgie :

« L’unité européenne va être essentielle sur ce type de dossier (…), il faut que l’Union européenne soit au rendez-vous »

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Sur Kamala Harris :

« Cela a été une vice-présidente assez discrète, et même si elle a eu une bonne dynamique de campagne, il y a un déficit par rapport à Donald Trump (…), c’est quelqu’un qui crée du buzz »

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Sur l'Election présidentielle américaine :

« [Donald Trump] va jouer sur nos divisions (…), cette élection est vraiment un crash test pour l’Union européenne »

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