Claude Malhuret l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat - jeudi 06 mars 2025

Sur l'Ukraine et le "lâchage américain" :

"Emmanuel Macron a peut-être surestimé sa force de conviction avec Poutine et Trump, mais on ne peut pas lui reprocher d’essayer de convaincre. La vraie question c'est est-ce que l'Europe va être capable de suppléer la trahison américaine ?"

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Sur la politique trumpiste : 

"Ne confondons pas Trump et sa bande d'oligarques et l’ensemble des Etats-Unis : les sondages de popularité ont baissé de 5 à 10 points, les marchés sont en train de se casser la figure. Même Fox News commence à prendre ses distances."

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Sur une possible "Union sacrée" :

"L’extrême droite et l’extrême gauche ont annoncé la couleur à l’Assemblée nationale : ça fait trois ans qu’ils sont alignés sur Poutine. En dehors de ceux-là, je pense qu’une grande partie de la classe politique est prête.

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Sur les dépenses dans la défense :

"La question de notre modèle social se serait posée même sans guerre en Ukraine. L’idée fait son chemin aujourd’hui de mixer la retraite par répartition et par capitalisation, qui serait globale et solidaire."

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Sur la saisie des avoirs russes gelés :

"Vous êtes en face de Poutine et vous vous demandez si vous devez respecter à la lettre tous les accords passés avec lui et les réglementations bancaires internationales ? Après je comprends que ça ne se décide pas en 24 heures."

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Sur la dissuasion nucléaire :

"Ce qui me rassure le plus c’est la déclaration de Friedrich Merz. Les Européens qui avaient tout mis derrière les Américains s’aperçoivent qu’ils ont fait une erreur stratégique et qu’il faut revenir en arrière."

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Sur l'Union européenne :

Friedrich Merz a dit qu’il allait falloir que les Européens apprennent à se comporter comme un pays. L'une des accélérations c'est de revenir sur l'unanimité, pour ne pas laisser Orban et les collabos des Russes empêcher l’Europe."

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Sur la Guerre commerciale :

"C'est l’un des domaines où l'Europe peut réagir, elle l’a déjà fait la dernière fois. Les chefs d’entreprise aux Etats-Unis sont fous de rage, il n’y aura peut être pas besoin de prendre des décisions difficiles."

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Sur la visite de Gérard Larcher au Sahara Occidental :

"La visite était prévue depuis des mois et des mois. On ne va pas attendre que tous les nuages soient dispersésé avec l’Algérie pour aller discuter avec nos amis Marocains."

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