Claude Malhuret l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat - mercredi 21 septembre 2022

Sur le discours d'Emmanuel Macron à l'ONU :

"Il fallait que toute l’Europe de l’Ouest montre plus de fermeté. Ce changement de ton vient du fait qu'il s’est aperçu que Poutine balladait tout le monde et qu’on ne discutait pas avec un colonel du KGB."

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"Poutine est en guerre contre les démocraties, contre l’Europe, contre nous. Ce qui est ennuyeux, c’est que, nous les Européens on a l’air de dire qu’on n’est pas en guerre, alors qu'eux savent très bien qu’ils sont en guerre contre nous."

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Sur le Rassemblement National :

"L’extrême droite et l’extrême gauche ont toujours été les caniches de Poutine, aujourd’hui ils en sont les carpettes. C’est un discours de collabo, ce n’est pas étonnant de ce parti issu d’une bande de pétainistes."

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Sur l'Ukraine :

"Il faut bien se rendre compte que ce n’est pas une situation tranquille, nous sommes aussi en guerre. Les dictatures ont décidé de remettre en question l’ordre mondial actuel, y compris par les armes."

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Sur l'extrême droite :

"Cette guerre a un front intérieur dans la lutte contre les populistes. Ce mouvement là a donné le Brexit, a donné Trump, Bolsonaro, Orban. L’avantage c’est qu’une fois qu’ils sont au pouvoir on s’aperçoit que ça ne marche pas."

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Sur les retraites :

"Nous sommes pour la réforme des retraites depuis le début. On est d’accord avec le constat du déséquilibre, qui va s’amplifier. Je ne vois pas comment on peut être contre."

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Sur les retraites par amendement dans le PLFSS :

"Je ne lève pas les bras au ciel en étant choqué. Nous sommes au Sénat. Tous les ans depuis trois ans, la majorité sénatoriale vote un amendement augmentant l’âge de la retraite à 65 ans."

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Sur la répartition des immigrés en zone rurale :

"Les immigrés sont déjà sur tous les territoires. En France, les gens vont où ils veulent, on n'est pas en Russie ou en Chine. C’est une proposition brute de décoffrage, qu’il faut préciser."

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Sur l'immigration :

"Aujourd’hui tout le monde sait qu’il y a des ghettos, des zones de non-droit. La première façon de faire est de maîtriser l’immigration, contrôler les arrivées, de faire en sorte que les expulsions puissent se faire."

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Sur la stratégie d'Edouard Philippe :

"Il fait partie de la majorité, il l’a montré au congrès de Renaissance ce week end. Sa stratégie est une stratégie de long terme, Horizon veut bien dire cela. Je parle de la France dans les années qui viennent."

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Sur les actes d'Adrien Quatennens :

"Je ne suis pas surpris, qui veut faire l’ange, fait la bête. Ce parti prêche la violence, il est composé de gens des extrêmes. On ne défend pas la victime, mais celui qui lui a mis une gifle."

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Sur la mobilisation en Russie :

"Plus Poutine menace, plus il est aux abois. Ce n’est pas le moment de lâcher les Ukrainiens, alors qu'ils sont en train de gagner. On y est presque. Plus il crie fort, plus ça montre qu’il est faible."

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