Emmanuel Grégoire l'a dit dans "Bonjour Chez vous !" sur Public Sénat - mardi 04 février 2025

4 février 2025

Emmanuel Grégoire, Député (PS) de Paris & Candidat à la mairie de Paris, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat

Propos recueillis par Oriane Mancini & Fabrice Veysseyre-Redon (Groupe EBRA)

Au sujet de la décision du Parti socialiste de ne pas voter en faveur de la motion de censure :

"D’un côté on s’oppose à un budget avec force, et nous avons obtenu beaucoup de choses grâce au harcèlement du gouvernement par les socialistes. De l'autre, le sentiment de responsabilité compte énormément."

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"C'est sain qu'il y ait du débat, mais la discipline que s’imposent les socialistes est très puissante. Mon sentiment c'est que tout le groupe suivra la position arrêtée par le parti."

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"Nous en déposerons une autre [une motion de censure]. Notre devoir est aussi de mener la bataille idéologique face aux clins d'oeil permanent de ce gouvernement à l'extrême droite au sujet de l'immigration."

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"Michel Barnier avait misé sur le Rassemblement National. François Bayrou a discuté prioritairement avec la gauche. C’est une victoire stratégique du Parti socialiste"

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Au sujet de La France insoumise :

"Nos électeurs savent que notre culture est une culture de gouvernement. C’est un exercice qui est plus exigeant que l’opposition vociférante, et c’est une différence fondamentale avec La France insoumise. Je l’assume parfaitement."

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Au sujet des municipales de Villeneuve-Saint-Georges :

"Cela sanctionne la stratégie outrancière de La France insoumise qui finit par s’opposer à tout le monde à force de radicalité, y compris une partie de l’électorat de gauche. Je n’aurais pas voté pour la liste de Louis Boyard"

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Au sujet des élections législatives :

"Face au Rassemblement National, j'espère que la logique sera de maintenir l’union de la gauche et le front républicain. Aux élections locales, ça dépend du contexte. À Paris, on peut assumer une confrontation exigeante vis-à-vis de la droite et de La France insoumise."

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Au sujet des élections municipales à Paris :

"Le vote des militants du Parti socialiste pour choisir le candidat devrait avoir lieu début avril (...) Si on n'arrive pas à l'union de la gauche au 1er tour, ce n'est pas insurmontable"

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"À Paris, la force politique qui porte l’écologie ce sont les socialistes. Nous en avons fait un des leviers les plus puissants de transformation de Paris."

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Au sujet d'une alliance avec Clément Beaune à Paris :

"Je n’ostracise personne. L’aile gauche de la macronie a fondu comme neige au soleil, je ne sais pas exactement ce qu’il en reste. Une rupture claire est nécessaire avant d’engager quoi que ce soit avec nous."

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Au sujet d'une candidature de Gabriel Attal à Paris :

"Ce n’est pas à moi de choisir le candidat de la droite, ils ont une candidate bien installée qui sera je le crois, mon adversaire en 2026. S’ils font un choix différent ça les regarde."

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Au sujet d'une réforme de la loi "PLM" (Paris, Lyon, Marseille) :

"Cela intervient tardivement. On a du mal à imaginer comment organiser un débat sain. Je proposerai une consultation des Parisiens sur le mode de scrutin qu'ils souhaitent."

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