Frédéric Péchenard l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat
Frédéric Péchenard, Vice-président Les Républicains, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat
Propos recueillis par Oriane Mancini et Christelle Bertrand (Groupe La Dépêche)
Jeudi 10 septembre 2020
Sur une montée de l'insécurité :
"Depuis quelques années il y a une montée de la violence dans notre pays [...] Depuis 2014 le nombre d'homicides repart à la hausse. 2019 est la plus mauvaise année de ces dernières années"
"Probablement quand même, on peut considérer que ça va avec la perte de l'autorité de l'Etat. Les symboles de l'Etat sont de plus en plus contestés. Ce sont des phénomènes inquiétants"
Sur l'application des peines :
"Moi je ne suis pas quelqu'un qui demande des peines sévères, je suis quelqu'un qui demande que quand une peine est décidée, elle soit appliquée"
Sur les prisons :
"Une partie du monde de la gauche judiciaire considère qu'il faut un numerus clausus dans les prisons [...] ça s'entend en terme de gestion des prisons mais pas en terme d'Etat de droit. S'il n'y a pas assez de prisons, il faut en construire"
"Au moment du Covid, le ministre de la Justice a libéré 13 000 détenus, 20 % des détenus. Ce n'était pas des gens en fin de peine. Je ne suis pas sûr que la totalité d'entre eux ait décidé de s'acheter une conduite"
Sur le séminaire gouvernemental sur la sécurité :
"J'écoutais M. Attal et je n'ai rien trouvé de nouveau ni de particulier. On a besoin d'une parole politique forte. Il faut que le président de la République lui-même s'implique"
Sur un sentiment d'insécurité :
"Il n'y a pas de "sentiment" d'insécurité, il y a de l'insécurité, elle est réelle, elle augmente, elle doit être maîtrisable. Encore faut-il qu'on en prenne conscience. Dans le domaine de la sécurité, le "en même temps ça ne peut pas marcher"
Sur le gouvernement :
"Vous ne pouvez pas avoir en même temps un ministre de l'Intérieur qui dit "je vais être ferme et impitoyable" et de l'autre un ministre de la Justice qui explique qu'il doit y avoir personne dans les prisons"
Sur la charte de la laïcité :
"La vérité c'est que c'est un outil extrêmement utile pour éviter de donner de l'argent public à des associations qui ne reconnaissent pas la République"
Sur la crise sanitaire :
"L'erreur fondamentale du départ de la gestion de la crise ça a été les mensonges sur le masque"
Sur le Conseil scientifique :
"Ce qui me frappe c'est la place qu'a pris le Conseil scientifique. Au nom de quoi le Conseil scientifique s'exprime ? Moi j'attends une prise de parole des responsables politiques"
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