Gilles Kepel l'a dit dans "Bonjour chez vous !" sur Public Sénat - jeudi 19 juin 2025

Sur l'intervention américaine au Proche-Orient :

"L'équilibre des forces n'est pas si clair que ça. (...) C'est l'une des raisons pour lesquelles l'armada américaine arrive, pour rétablir un rééquilibrage des forces au détriment de l'Iran."

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Sur le rôle du numérique :

"L'armée numérique joue un rôle particulièrement important dans la mobilisation des opinions publiques, et a fait basculer l'opinion arabe autour de l'Iran."

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Sur la fragilité du système iranien :

Le régime des mollahs "est visiblement en très mauvais état. Il y a un niveau de pénétration du renseignement israélien au sommet du système iranien (...), et il sera très difficile pour le système de se maintenir."

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Sur les craintes suscitées par le conflit :

"La hantise de beaucoup, c'est Saddam Hussein, et la destruction de son régime. Les américains étaient sur place, mais ça voulait dire la guerre civile, les atrocités, l'émergence de Daesh."

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Sur la succession du pouvoir en Iran :

Le fils de Khamenei "ne peut prendre la suite que si son père a les capacités de l'introniser. Par ailleurs, ce n'est pas un religieux. Ça serait donc transformer le régime théocratique en un régime monarchique."

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Sur les avantages de ce conflit pour Poutine :

"Pour Vladimir Poutine, c'est du pain béni : on oublie ce qu'il a fait en Ukraine, on montre Israël comme le vilain, et Poutine comme le gentil qui va ramener la paix dans le monde."

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Sur le G7 :

"Au G7, on n'a pas vraiment entendu les Européens. Or, aujourd'hui, on ne peut plus vraiment compter sur les États-Unis. L'objectif est de construire une défense européenne."

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