Ian Brossat l'a dit dans "Bonjour Chez Vous!" sur Public Sénat
Ian Brossat, maire adjoint de Paris en charge du logement, de l'hébergement d'urgence et la protection des réfugiés et porte-parole du Parti Communiste, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous!" sur Public Sénat
Propos recueillis par Oriane Mancini et Julien Lecuyer (La Voix du Nord)
Jeudi 27 mai 2021
Sur la vaccination :
"Je trouve la discussion au sujet de la vaccination obligatoire pour certaines professions un peu étrange. Je suis en faveur de la vaccination. Beaucoup de gens qui souhaitent se faire vacciner n'ont pas pu le faire. On prend les choses à l'envers."
"Je ne suis pas fermé à l'idée qu'il faille vacciner les enfants. Pour l'instant, vaccinons les adultes. Nous sommes considérablement en retard par rapport à certains de nos pays voisins."
Sur le pass sanitaire :
"Je ne suis pas hostile au pass sanitaire dès lors qu'on permet à tous ceux qui veulent se faire vacciner, de le faire. Disons la vérité, la France pendant des mois a vacciné à la vitesse d'un escargot qui aurait perdu le sens de l'orientation."
Sur les aides aux entreprises :
"Le gouvernement multiplie les aides aux entreprises qui sont systématiquement accordées sans conditions sociale ou environnementale . C'est cela qui pose question. Toute aide doit être conditionnée, par exemple le maintien de l'emploi."
Sur la réforme de l'assurance-chômage :
"La réforme de l'assurance chômage est une ignominie. Je demande à la ministre Elisabeth Borne : n'y a-t-il pas assez de pauvres dans notre pays ? Madame Borne est née avant la honte."
Sur la sécurité :
"Pour plus de sécurité, il faut un retour de l'Etat dans les quartiers populaires. Lorsque l'Etat recule, ce sont les mafias qui avancent. Il faut plus de police nationale."
Sur le trafic de crack à Paris :
"La situation des fumeurs de crack à Stalingrad à Paris est insupportable. On ne pourra la résoudre qu'en marchant sur nos deux jambes : la répression contre les trafics et les soins."
Sur les élections régionales :
"La victoire est à portée de main si on est capable de se rassembler au second tour des régionales en Île-de-France."
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