Ils l'ont dit lors des Questions d'actualité au Gouvernement sur Public Sénat - Mercredi 12 juillet 2023

13 juillet 2023

Ils l'ont dit lors des QAG au Sénat

Propos recueillis par Tâm Tran Huy et Alexandre Poussart

Mercredi 12 juillet 2023

Sur le conditionnement du RSA :

Pascale Gruny, sénatrice (LR) de l'Aisne :

"Les 15h c'était un engagement du Président. Ce n'est pas du travail, ça peut être des personnes que l'on va remettre dans un parcours santé, cela peut être aussi de passer quelques heures dans un centre social. C'est pour tous les demandeurs d'emploi"

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Pascale Gruny, sénatrice (LR) de l'Aisne :

"Non ce n'est pas stigmatiser. J'ai accompagné des personnes très éloignées de l'emploi, il faut les prendre par la main." 

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Daniel Chasseing, sénateur (Les Indépendants) de la Corrèze :

"Il y a 2 millions de personnes au RSA, il y en a que 40% qui sont inscrits à Pôle Emploi. Actuellement il y a déjà des sanctions, ça ne changera pas grand-chose."

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Daniel Chasseing, sénateur (Les Indépendants) de la Corrèze :

"Parler de stigmatisation, c'est scandaleux."

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Sur le plein emploi :

Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice (rattachée au groupe communiste) de Paris :

"Si on s'imagine que la question de l'emploi c'est de stimuler les gens au RSA... on fait comme si le problème c'était les gens du RSA qui ne veulent pas travailler. Ce n'est pas neutre d'avoir centré sur le RSA."

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Sur les places en crèches :

Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées :

"C'est une étape indispensable pour créer 200 000 places d'accueil dans notre pays, ce sont 150 000 femmes qui renoncent à un emploi pour accompagner leur enfant, c'est un frein majeur à l'insertion dans l'emploi."

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Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice (rattachée au groupe communiste) de Paris :

"Je ne crois plus à leurs promesses de places de crèche. Il y avait eu le plan pauvreté, avec 30 000 places de crèches en quatre ans, on en est à 8000. C'est toujours le même pipeau."

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Sur les 100 jours "d'apaisement" :

Thierry Cozic, sénateur (PS) de la Sarthe :

"On est dans une crise démocratique. On a fait du recyclage sur les CNR. La loi immigration a été abandonnée et devrait revenir à l'automne. Ces 100 jours ont été rythmés par les affaires, avec un point d'orgue sur le Fonds Marianne."

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François Patriat, président du groupe RDPI au Sénat, sénateur de la Côte-d'Or : 

"On avait dit qu'Elisabeth Borne ne pourrait pas légiférer. Mais après l'épisode difficile des retraites, le gouvernement s'est remis à travailler. Il y a eu l'épisode cathartique des quatre jours que l'on a connus suite au décès de Nahel"

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Sur une coalition entre la majorité présidentielle et Les Républicains :

Valérie Boyer, sénatrice (LR) des Bouches-du-Rhône :

"Sur des choses aussi essentielles que changer de paradigme sur l'immigration. J'espère pour l'apaisement que nous aurons enfin un accord sur ce texte. Il faut qu'on arrête la fable des métiers en tension."

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Sur les propos de Pap Ndiaye sur Europe 1 et CNews d'extrême droite :

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, sénateur de la Vendée :

"Pap Ndiaye n'est pas dans son rôle. Il abîme la liberté de la presse. A-t-il été soutenu par un seul ministre du gouvernement ? C'est un silence désaprobateur. Une ligne franchement à gauche, ça lui aurait plu."

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Nathalie Delattre, sénatrice (RDSE) de la Gironde, vice-présidente du Sénat :

"Ce qui a peut-être choqué c'est de mettre CNews et Europe 1 sur le même plan parce que CNews n'est plus une chaîne d'info, il faut avoir le débat. Est-ce devenu une chaîne d'opinion ?"

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Dominique Verien, sénatrice (UC) de l'Yonne :

"Il existe une presse papier d'opinion, on n'était pas habitués à la voir en télévision. Peut-être qu'on manque de pluralité à la télé, où CNews n'a pas son pendant."

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Sur les critiques d'Aurélien Pradié qui n'accepte pas les propos de Bruno Retailleau sur "la régression des émeutiers vers leurs origines ethniques" :

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, sénateur de la Vendée :

"Il y a des apôtres du déni, certains sont à droite, beaucoup sont à gauche. Personne ne me fera taire. La situation est grave."

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Les idées des Républicains proches de celles du RN ? 

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, sénateur de la Vendée :

"J'ai simplement dit que les idées qui m'animaient étaient les nôtres. Si vous voulez laisser à Marine Le Pen le monopole de toutes ces idées-là, on va lui dérouler le tapis rouge."

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Sur le malaise des élus locaux :

Corinne Féret, sénatrice (PS) du Calvados :

"C'est une réponse du gouvernement, mais ce n'est pas suffisant. Nos élus sont confrontés à des violences au sens large du terme. Oui il y a des réponses d'urgence à donner, mais il faut s'inscrire dans la durée et de manière pérenne."

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Sur la loi d'urgence pour la reconstruction :

Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice (LR) des Alpes-Maritimes :

"L'article 4 parlait des copropriétés dégradées, mais nous pensons qu'on ne pouvait pas raccrocher un sujet aussi important à ce texte, qui vise la reconstruction suite aux émeutes. Il sera bien retiré."

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Sur Tik Tok :

Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications :

"Le droit européen prévoit des sanctions très lourdes à l'encontre des grandes plateformes qui ne respecteront pas leurs obligations de transparence et de protection de leurs utilisateurs. Cela pourrait aller jusqu'à 600 millions d'euros pour Tik Tok."

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Sur les émeutes :

Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications :

"Nous allons analyser à froid la contribution des réseaux sociaux aux rassemblements violents et ce qui nous permet de nous prémunir contre ce type de dévoiement dans le droit. On pourra, le cas échéant, introduire des dispositions nouvelles."

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