Ils l'ont dit lors des Questions d'actualité au Gouvernement sur Public Sénat - mercredi 22 mars 2023

A propos de l'interview d'Emmanuel Macron :

François Patriat, président du groupe RDPI - Renaissance, sénateur de la Côte-d'Or

"Ce président était à la fois lucide, courageux et combatif" (....) "Il assume l'impopularité"

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"Qui peut croire que les policiers attaquent les manifestants ? À Dijon samedi, il y avait 700 manifestants qui n'ont fait qu'envoyer des grenades contre les forces de l'ordre. Ils étaient là pour casser du flic et on serait obligés de les protéger ?"

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Patrick Kanner, président du groupe socialiste, sénateur du Nord

"Arrogance, suffisance, condescendance et irresponsabilité devant les Français. Je suis sidéré parce que j’ai entendu, atterré en pensant aux Français qui vont être pénalisés par un Président qui ne les comprend pas."

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Dominique Estrosi Sassone, sénatrice (LR) des Alpes-Maritimes

"C’est une intervention extrêmement décevante, parce que très confuse. Dans cette période de crise grave, politique, démocratique et sociale, les Français attendaient de la bienveillance et je ne l’ai pas trouvé au rendez-vous."

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Mélanie Vogel, sénatrice (écologiste) des Français établis hors de France

"On a vu un président de la République dont le mépris qu'il a pour les Français n'a d'égal que l'amour qu'il a pour lui-même. Il a traité 80% des Français de factieux, il a comparé des manifestations pacifiques à la prise d'assaut du Capitole"

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"Les gens n'ont pas peu des manifestants, ils ont peur des violences policières. Quand on a des journalistes qui vont couvrir une manifestation spontanée, en casque de moto avec écrit presse pour qu'on ne les tape pas avec des matraques..."

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"En juin 2022, il y a eu les conditions pour que la Vème République puisse évoluer de l'intérieur. La réponse d'Emmanuel Macron a fini d'enterrer la Vème République. Le chemin de sortie de crise réel, c'est de changer de Constitution."

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Roland Lescure, ministre délégué chargé de l'industrie

"On verra ce que le Conseil constitutionnel en pense. On a respecté la Constitution. C'est un acte fort le 49-3, c'est une responsabilisation du gouvernement derrière une réforme importante, qui a été couronnée de succès."

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Cécile Cukierman, sénatrice (Communiste) de la Loire

"L'heure est grave, parce que nous avons un président de la République qui se met à côté du peuple. Nous entrons dans une nouvelle période où Emmanuel Macron rentre en cohabitation avec le peuple. Je suis inquiète."

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Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains, sénateur de la Vendée 

"À 24h d'une journée de mobilisation, dire que la foule est moins légitime que les élus et infliger un désaveu à Laurent Berger, pas sûr que ça mène à l'apaisement." (...) "On aurait 3 textes sur l'immigration, ça ne peut pas marcher comme ça"

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Sarah El Haïry, secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et du SNU

"J'ai vu un président de la République extrêmement honnête sur l'importance de cette réforme, et extrêmement ferme sur les violences." (...) "Ce n'est pas un passage en force. Je dis à la jeunesse : cette réforme, elle est pour vous."

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Martin Lévrier, sénateur RDPI des Yvelines

"Le président de la République n'a pas stigmatisé les manifestants. Il parlait de ceux qui ont tenté d'investir la mairie de Lyon, vous le savez très bien." Réponse de Fabien Gay, sénateur communiste de Seine-Saint-Denis : "Vous les comparez aux factieux du Capitole, oui ou non ?"

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Laurence Garnier, sénatrice LR de la Loire-Atlantique

"J'ai vu une sorte de pompier pyromane qui commentait depuis l'Elysée la propagation de l'incendie." Réponse de Fabien Gay, sénateur communiste de Seine-Saint-Denis :"Je vous trouve très sévère alors que vous avez accepté le vote bloqué au Sénat"

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Hervé Marseille, président du groupe UC, sénateur des Hauts-de-Seine

"J'ai vu le Président mieux expliquer sa réforme que ses ministres, mais le système est toujours bloqué." (...) "La dissolution serait extrêmement risquée, donc il faut faire avec les forces en présence. Il faut davantage de propositions sociales."

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Fabien Gay, sénateur communiste de Seine-Saint-Denis

"Vous croyez que tout va reprendre tranquillement ? Alors qu'on n'a pas réglé la question démocratique ? Je crois que vous ne comprenez pas ce qu'il se passe dans le pays."

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Laurence Garnier, sénatrice LR de la Loire-Atlantique

"La situation de violence que l'on constate dans le pays est largement alimentée par l'extrême-gauche. Arrêtons avec ces images instrumentalisées par ces militants de l'ultragauche. La police fait son travail et protège les manifestants."

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A propos d'une gouvernance par décret :

François Patriat, président du groupe RDPI - Renaissance, sénateur de la Côte-d'Or

"On légifère trop dans ce pays. S'il y a des mesures concrètes, on peut le faire par décret, pourquoi pas le faire ? C'est une solution de sagesse"

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A propos des violences contre les élus :

Nathalie Delattre, sénatrice (RDSE) de la Gironde

"Cela prend une intensité particulière, en allant de l'insulte à des violences physiques." (...) "Face à des casseurs, la réponse doit être répressive. C'est pour protéger les grévistes eux-mêmes et ceux qui ne manifestent pas."

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Martin Lévrier, sénateur RDPI des Yvelines

"C'est bien la première fois que je vois des jeunes étudiants se passionner pour les retraites... Ce ne sont pas des manifestations mais des actes de violence volontaires. Qu'ils se fassent élire, ils auront 43 ans pour modifier la réforme."

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A propos de la réforme des retraites :

Roland Lescure, ministre délégué chargé de l'industrie

"C'est un acte fort le 49-3, c'est une responsabilisation du gouvernement derrière une réforme importante, qui a été emportée- les motions de censure ont été défaites ; cette mise en responsabilisation elle était risquée et elle a été couronnée de succès."

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Sur les violences policières :

Guillaume Gontard, président du groupe écologiste, sénateur de l'Isère 

"Ce n'est pas possible qu'on ait peur d'aller manifester. C'est un problème de maintien de l'ordre."

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