Ils l'ont dit sur les chaînes parlementaires lors de la soirée spéciale résultats du premier tour des élections Régionales et Départementales
Ils l'ont dit sur les chaînes parlementaires lors de la soirée spéciale résultats du premier tour des élections Régionales et Départementales
Présentée par Rebecca Fitoussi (Public Sénat) et Brigitte Boucher (LCP-AN)
En partenariat avec Figaro Live et avec IPSOS SOPRA STERIA pour France Télévisions, Radio France, LCP-AN et Public Sénat
Sur LAREM, qui ne se qualifie pas au second tour dans les Hauts-de-France :
Marie Lebec, députée LREM des Yvelines :
"Ce que je constate (...) c'est que c'est toujours une bataille de s'ancrer localement"
Sur l'abstention :
Amandine Lama, directrice d'études chez IPSOS :
"On a eu deux tiers des Français qui ne se sont pas déplacés (...) et l'abstention a été particulièrement forte au sein de l'électorat RN"
Guillaume Larrivé, député LR de l'Yonne :
"Cette histoire de retard des professions de foi pas distribuées, ce n'est pas un détail"
Pascal Perrineau, Professeur des universités à SciencesPo :
"La crise de la démocratie représentative continue"
Béatrice Giblin, géographe :
"Il faut insister sur le fait que dans les zones défavorisées, l'abstention est encore plus importante qu'au niveau national. (...) Les jeunes aussi ne sont pas allés voter"
Martial Foucault, Professeur des universités et directeur du CEVIPOF (CNRS
"On a une forme d'essoufflement démocratique"
Gérard Larcher, président du Sénat :
"L'abstention très élevée démontre que notre pays est encore en souffrance"
Pascal Perrineau, Professeur des universités à SciencesPo :
"Depuis les années 80, apparaît l'idée que la politique est le domaine de l'impuissance"
Sur le score du RN :
Marie Lebec, députée LREM des Yvelines :
"Nous estimerions que voir le RN remporter une région serait un coup important porté à la République"
Sur le second tour :
Guillaume Larrivé, député LR de l'Yonne :
"Dimanche prochain, il y a moyen de refuser l'extrême droite, mais aussi une certaine gauche prisonnière de l'extrême gauche"
Sur le recul important du RN :
Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône :
"Je reste convaincu que le gros bataillon d'abstentionnistes est formé par les électeurs du Rassemblement national"
Quelles alliances au second tour ?
Marie Lebec, députée LREM des Yvelines :
"On n'exclut de travailler avec personne"
Guillaume Larrivé, député LR de l'Yonne :
"Il faut que chacun prenne ses responsabilités"
Sur une nationalisation des enjeux de l'élection régionale par le RN :
Martial Foucault, Professeur des universités et directeur du CEVIPOF (CNRS) :
"La délinquance, le pouvoir d'achat, l'emploi, la santé n'ont rien à voir avec la capacité d'action des départements ou des régions"
Sur l'élection présidentielle de 2022 :
Béatrice Giblin, géographe :
"Je serais très prudente sur 2022 ; on n'aura pas le décalque de ce qu'il s'est passé aux régionales" (...) "Soyons très prudents dans les analyses et les projections qu'on peut faire"
Béatrice Giblin, géographe :
"La question de l'incarnation est très importante"(...)"C'est pour ça que j'ai des doutes de voir Anne Hidalgo devenir cette personne à gauche"
Sur des similitudes entre régionales et présidentielles ?
Pascal Perrineau, Professeur des universités à SciencesPo :
"Au plan local on assiste à la résistance du vieux clivage gauche/droite" (...) au plan national c'est le clivage que le président adore entre nationalistes et progressistes"
Martial Foucault, Professeur des universités et directeur du CEVIPOF (CNRS) :
"Hormis l'Occitanie et la Bourgogne, toutes les listes EELV sont qualifiées pour le 2nd tour. Cela permet-il de trouver les conditions d'une candidature unique pour la gauche ? probablement pas"
Sur le score de LaREM :
Pascal Perrineau, Professeur des universités à SciencesPo :
"La majorité sort très affaiblie" (...) "Il y a certainement eu une dimension de vote-sanction"
Sur le maintien ou retrait de Jean-Laurent Felizia au second tour en PACA ?
Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro :
"Ça va être le feuilleton de la semaine" (...)"Il y aura probablement des pressions des appareils"
Sur les arrangements entre candidats au second tour :
Martial Foucault, Professeur des universités et directeur du CEVIPOF (CNRS) :
"On est dans un pays qui n'a pas une culture politique de gouvernements de coalition"(...) "On a un mode de scrutin qui force à des arrangements. C'est totalement rejeté par les citoyens"
Sur le grandes régions :
Béatrice Giblin, géographe :
"[les électeurs] n'y ont pas trouvé véritablement leurs marques (...) ça a pu contribuer à déstabiliser, désorganiser [le scrutin]"