Laurent Marcangeli l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" - mercredi 5 avril 2023

A propos de l'intersyndicale reçue par Élisabeth Borne aujourd'hui :

" Si on focalise uniquement sur les retraites, il y a un désaccord. Mais il serait bon pour le pays, les partenaires sociaux et tout le monde de passer à autre chose, d'envisager d’autres réformes."

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A propos de la réforme des retraites :

"Personne n’a voulu voir autre chose que l’âge de départ, et on est maintenant enfermé là-dedans. À un moment il est sain pour le débat démocratique de passer à autre chose, surtout quand la loi devient légalement applicable."

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"Je ne connais pas de gouvernement qui s’en est sorti sans balafres lorsqu’il a mis le sujet des retraites sur la table. C’est impossible dans notre pays. C’est comme aux Etats-Unis quand vous parlez des armes à feu."

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A propos de la majorité à l'Assemblée nationale :

"Je fais partie de ceux qui considèrent que nous légiférons beaucoup en France, peut-être trop. La voie réglementaire est à disposition, on peut l'utiliser en écoutant les Français."

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A propos des relations avec Les Républicains :

"Certains sont ouverts, d’autres le sont moins. C’est une question de sociologie électorale de leur circonscription. Mais proposer des projets qui recueillent l’assentiment, c’est encore possible."

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A propos du peu de déplacements d'Emmanuel Macron :

"Aujourd’hui, avec la situation de tension dans lequel se trouve le pays, est-ce que c’est utile que le Président de la République se rende en province tous les jours ? Je ne le pense pas."

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A propos de la journée de mobilisation du 6 avril :

"Je n'ai jamais craint les manifestations massives, ce que je crains toujours c’est les violences et l’usage que certains en font pour mettre en cause les forces de l’ordre, ce qui est inacceptable."

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A propos des violences policières :

"Non, les violences c’est la participation à des manifestations illégales parce que non autorisées. Les violences, c’est aller armé et entraîné pour tuer, blesser les forces de l'ordre, et détruire des biens privés ou publics."

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A propos de la stratégie de maintien de l'ordre :

"Dans un pays où il y a beaucoup de manifestations, il n’y a pas de mort tous les jours. Ce n’est pas le cas dans toutes les démocraties." (...) "C'est la violence légitime de l’Etat en réponse à une violence qui ne l’est pas."

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A propos de la proposition de loi sur l'accès aux soins de Frédéric Valletoux : 

"Il ne faut pas une obligation [d'installation] à temps complet, mais donner du temps sur des territoires limitrophes qui ont besoin de ça, ce n’est pas si injuste que ça."

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A propos de la recrudescence des attentats en Corse :

"Il n’y a pas de soutien de Gilles Simeoni et de sa majorité à de tels actes. D’abord je veux les condamner à mon tour. La Corse a plus que jamais besoin de paix, ce n’est pas en saccageant que l’on va avancer."

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