Marc Fesneau l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" - jeudi 06 février 2025
Marc Fesneau, Président du groupe Modem à l’Assemblée nationale & Député du Loir-et-Cher, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat
Propos recueillis par Oriane Mancini & Christelle Bertrand (La Dépêche)
Au sujet de la motion de censure :
"Le chaos sert qui ? Quand vous n’avez pas de budget, vous êtes affaibli. Quand une Nation est unie, elle est plus plus forte. Ceux qui jouent au chaos et à la division affaiblissent la France, c'est un fait."
Au sujet de la motion de censure du Parti socialiste :
"Je comprends mal cette motion de censure. C’est une prérogative parlementaire, je ne le mets pas en cause, mais dans la période qu’on traverse ce n’est pas anodin. Il faut que l'on soit vigilants collectivement."
Au sujet de l'utilisation du terme "Submersion migratoire" par François Bayrou :
"Le pays est malade de notre incapacité à mettre des mots sur les choses. Faire un grief sur ces sujets-là à François Bayrou et au mouvement démocrate, il y a quelque chose d’assez original on va dire."
Au sujet du Parti socialiste :
"La vraie victoire pour moi c’est que puissent se consolider une gauche et une droite de gouvernement. Toute l'histoire du PS c'est son affranchissement de ces gens d'extrême-gauche qui n'ont rien à faire avec les socialistes."
A propos de la concertation au sujet des retraites :
"Evidemment y’aura pas d’unanimité : chacun ses LFistes ou ses populistes syndicaux. J’ai espoir que l’on trouve un chemin de dialogue, il y a des gens qui ont envie de montrer que l’on peut se parler et se mettre d’accord."
Au sujet du droit du sol à Mayotte :
"Globalement on est d’accord avec le texte qui est posé par les LR. À Mayotte, cette question est centrale. C'est intenable pour les Mahorais, et aussi pour ceux que l’on accueille aussi."
Comment prioriser les travailleurs dans les logements sociaux ?
"Un demandeur d’emploi en formation, on ne le priorise pas ? Une femme qui est obligée de quitter son foyer parce qu’elle est battue, elle n’est pas prioritaire ? On va débattre de tout ça."
Au sujet de l'utilisation de certains pesticides :
"Déjà, cela se décide au niveau européen. Ensuite, vous découvrez qu’une molécule est extrêmement dangereuse, vous faites quoi ? Nous n’avons pas de solution sur le chlordécone, on le réintroduit ?"
Au sujet de la mise en place d'un référendum :
"L’idée est intéressante, reste à savoir sur quel sujet. On va réfléchir par rapport à ce que l’on peut faire dans la Constitution, il faut que ce soit un sujet qui ne soit pas un sujet de façade."