Patrick Kanner l'a dit dans "Bonjour Chez Vous!" sur Public Sénat

29 octobre 2020

Patrick Kanner, sénateur du Nord, Président du groupe PS au Sénat l'a dit dans "Bonjour Chez Vous!" sur Public Sénat. 

Propos recueillis par Oriane Mancini et Sébastien Couratin (La Montagne)

Jeudi 29 octobre 2020

Sur l'allocution d'E. Macron :

"ça a été une bonne intervention sur la forme, après sur le fond il y a des choses à redire. Il a dit la vérité, en tout cas au moment où il a parlé. J'ai par contre remarqué qu'il y avait très peu d'autocritique"

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"Ce qu'on peut dire globalement c'est que si on en est arrivé là, c'est qu'il y a eu un échec. J'aurais aimé que le mot "échec" soit prononcé par le président. Le président de la République, la France, l'exécutif, nous avons échoué"

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Sur la situation sanitaire : 

"Je pense qu'il y a eu une sous-estimation de la situation. Quand vous prenez les propos du Pr. Delfraissy le 9 ou le 10 septembre quand il dit on va tout droit dans le mur, là je pense qu'on est allé dans le mur en klaxonnant"

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Sur la situation des étudiants : 

"Pour les étudiants il y a eu une grave erreur. Il n'aurait jamais fallu intégrer la rentrée étudiante en présentiel puisqu'on sait très bien que là il y a eu des clusters manifestes. Donc là il y a eu une faute, une faute d'appréciation"

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Sur les mesures de soutien financier aux commerces de proximité : 

"Ce sera un enfer pour les petits commerces de proximité. Ce sont des gens qui se disent on va crever sur le plan économique. J'espère qu'il y aura des mesures extraodinaires de soutien financier. Il faut mettre sous perfusion ce secteur"

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Sur l'intervention de J.Castex devant le Parlement : 

"Nous serons responsables, nous serons présents. On ne peut pas ne pas voter pour un confinement qui est indispensable mais j'aurai des questions au Premier ministre"

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Sur l'état d'urgence sanitaire : 

"Avec la multiplication des ordonnances qui ne sont même pas ratifiées, une loi d'urgence qui va passer cet après-midi au Sénat, on marche sur la tête. L'état d'urgence sanitaire ne justifie pas de mettre sous éteignoir la démocratie française"

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"Il faut que le Parlement soit systématiquement associé à cette période exceptionnelle. Je crois que c'est la condition d'un bon fonctionnement de la République : un équilibre assumé entre l'exécutif et le législatif"

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Sur le monde sportif : 

"Aujourd'hui le monde sportif est l'enfant sacrifié de la politique de relance du gouvernement"

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Sur les élections régionales :

"Il faut les reporter, naturellement. Il y a un consensus général de la classe politique pour dire qu'au mois de mars nous aurons sans doute d'autres priorités"

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