Rémy Rioux l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat - jeudi 10 juillet 2025

10 juillet 2025

Rémy Rioux, Directeur général de l’Agence française de développement, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat

Propos recueillis par Oriane Mancini et Julien Lécuyer (La Voix du Nord)

Sur l'aide publique au développement :

"L'aide publique au développement, c'est 220 milliards chaque année dans le monde, et on pourrait perdre 60 cette année, dont 40 des États-Unis. C’est la première fois qu’une telle baisse a lieu sans grande crise macroéconomique, c'est donc structurel."

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Sur le développement :

"Il y a un trouble assez profond dans la coopération internationale. La raison la plus profonde, c’est le climat. Il y a la nécessité de rebâtir un ordre mondial et un ordre financier."

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Sur le retrait américain de l'aide au développement :

"Quand vous perdez un tiers de vos ressources, je crois que l’on peut parler de crise. Les États-Unis étaient notamment très actifs dans la santé mondiale, avec de grands programmes comme sur le SIDA."

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Sur l'action de l'Agence Française de Développement en Chine :

"On est capable de démontrer l’impact de ce que l’on fait. On n'aide pas, on investit. Il n’y a aucun argent public dans les projets de l’AFD en Chine, on fait jouer notre capacité bancaire pour prêter de l’argent."

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Sur l'aide publique au développement en Algérie :

"Ce qu’on déclare à l’OCDE comme aide publique au développement, ce sont des bourses pour les étudiants algériens en France. En réalité, l'AFD n’a pas d’activité en Algérie."

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Sur la part de l'AFD dans le budget de l’État :

"L’AFD, c’est 0,2% du budget de l’État pour 8% de l’effort budgétaire en 2025. Le risque, c’est que nous allions moins dans les pays les plus vulnérables : on fera plus du climat dans des pays pollueurs que de l’humanitaire dans des pays très pauvres."

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Sur l'Ukraine :

"On nous a demandé de financer les collectivités locales, ceux qui apportent les services de base. On finance des centres pour la santé mentale dans les hôpitaux, de l’eau, ou de l’énergie parce que les Russes attaquent ces infrastructures."

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