Boris Vallaud l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat - Mercredi 22 mars 2023

22 mars 2023

Boris Vallaud, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, député des Landes, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat

Propos recueillis par Oriane Mancini et Christelle Bertrand (La Dépêche) 

Mercredi 22 mars 2023

A propos d'Emmanuel Macron :

"Je pense qu’il a délégitimé les représentants du peuple en disqualifiant le débat parlementaire. Il y a un côté bravache chez Emmanuel Macron, il y avait un côté 'qu’ils viennent me chercher'."

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"C’est un Président forcené, en tête à tête avec lui-même. On a le sentiment qu’il y a dans ce mouvement social des causes plus profondes. Il y a un sentiment d’injustice, une aspiration à un nouvel ordre social."

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A propos des retraites :

"La seule manière d’apaiser, c’est de retirer cette réforme. Il n’y a pas d’ordre sans justice et cette réforme est injuste" (...) "La démocratie ne meurt pas de mouvement, elle meurt d’immobilité."

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A propos d'une rupture entre Emmanuel Macron et la majorité présidentielle à l'Assemblée nationale :

"Certains le font de manière assez découverte, je débattais avec Bruno Fuchs, qui dit assez nettement les choses. Je crois qu’il y a une rupture, à bien des égards."

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A propos d'un changement de premier ministre pour un premier ministre de gauche :

"Tous ceux qui viennent de la gauche et qui pensent apporter un supplément d’âme à Emmanuel Macron, comme Olivier Dussopt, en sont pour leurs frais. Ils n’ont rien apporté." (...) "Élisabeth Borne est assez largement disqualifiée."

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A propos du recours au Conseil constitutionnel :

"Il a des chances d’aboutir. Sur la forme, le fait d’avoir choisi, pour une réforme structurelle, un texte budgétaire, est un détournement de procédure. Il y a aussi une question de sincérité des débats parlementaires."

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A propos du référendum d'initiative partagée :

"Sur ADP, un sujet qui touche moins la vie quotidienne, nous avions récolté 1,1 million de signatures. Ça me paraît tout à fait possible." (...) "On a beaucoup travaillé notre recours"

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A propos d'une crise institutionnelle :

"Emmanuel Macron a essoré la Vème République par sa pratique solitaire. C’est un modèle qui se révèle à bout de souffle à bien des égards. Il faut s’interroger sur la participation citoyenne, l’équilibre des pouvoirs."

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A propos de l'expression de Jean-Luc Mélenchon de "censure populaire" après le rejet de la motion de censure :

"Chacun a les expressions pour dire au fond qu’il faut écouter le peuple quand il est en colère." (...) "C’est un signe de sursaut de la représentation nationale et que le gouvernement ne tient qu’à un cheveu."

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A propos de la crise politique :

"Qui a la lance à incendie entre les mains ? C’est le Président. Par les choix qu’il a fait, il a abîmé un certain nombre d’institutions. Emmanuel Macron est allé tellement loin que je ne sais pas comment il peut raccommoder."

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A propos de la loi Travail :

"À écouter le gouvernement, à chaque fois ils font la plus grande réforme depuis René Coty. Il y a une question de partage de la valeur. Mais je ne crois pas que ce soit le projet d'Emmanuel Macron qui appartient à ses actionnaires."

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A propos des manifestations spontanées :

"J’ai vu un certain nombre d’opérations de maintien de l’ordre pour le moins brutale. Je vois la doctrine du préfet Lallement reprendre du service, je m’en inquiète. Il n’y a pas d’ordre sans justice."

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A propos du report de l'examen de la loi immigration :

"C’était censé plaire à la droite et à la gauche, mais à la fin, ça ne plaisait à personne. Il y a certains principes indivisibles, ce n’est pas en coupant le salami en tranches qu’on le rend plus digeste."

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