David Lisnard l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" - mercredi 16 mars 2022
David Lisnard, Président de l'Association des Maires de France (AMF) l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !"
Propos recueillis par Oriane Mancini et Christelle Bertrand (La dépêche)
Mercredi 16 mars 2022
Sur la Corse :
"L'autonomie est une vraie question. En revanche donner l’impression de céder à la violence, c'est totalement irresponsable. Par cette volonté d'apaisement pré-électorale, l'exécutif cède sous la pression d'une minorité agissante."
"Je pense que tout est fait pour que le pays reste dans l’atonie civique jusqu’à la présidentielle. On dit n’importe quoi pour qu’on ne parle plus du problème corse jusqu’aux élections, mais c'est une spirale qui créée des frustrations."
Sur l'annulation de la fermeture d'une mosquée à Cannes :
"Les faits étaient antérieurs à la loi Séparatisme, or la loi n'est pas rétroactive. Les nouveaux dirigeants ont donné des garanties, c'était la bonne décision."
Sur le voyage de David Lisnard en Ukraine :
"Ça nous a permis de fiabiliser l'aide humanitaire avec des contacts sur place. Maintenant il faut prendre l'accueil des réfugiés en amont, parce que des passeurs en profite et cela créée de l'insécurité juridique."
Sur les réfugiés ukrainiens :
"Dans les Alpes-Maritimes, il y a une solidarité d'une diaspora ukrainienne déjà très présente, et aussi d'une diaspora russe.On a toujours été une terre d'accueil, c'était les Iraniens quand j'étais petit. J'en suis très fier."
Sur les sanctions économiques envers la Russie :
"Sur le gaz, un système de solidarité européen existe pour mutualiser le coût d'un éventuel embargo. Les Américains pourraient aussi dire qu'ils nous vendent du gaz à prix compétitif si l'on se passe du gaz russe."
Sur le prix des carburants :
"Dans l’immédiat, il faut trouver des dispositifs fiscaux et baisser les taxes. Politiquement, c’est beaucoup moins visible que de distribuer de l’argent. On est dans un système pré-électoral."
Sur le grand oral des candidats devant les élus locaux :
"Tout le monde a été traité de la même façon, c'était un bel exercice démocratique. Les deux qui ne sont pas venus (Emmanuel Macron et Eric Zemmour) sont peut-être les plus centralisateurs."
Sur la campagne difficile de Valérie Pécresse :
"Il y a certainement eu des erreurs, mais je la soutiens ardemment. Il y a eu ce meeting du Zénith où la forme était mauvaise, mais ce n'est pas plié. Je ne vais pas commenter, je suis dans le combat."
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