Jean-Louis Bourlanges l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat - lundi 3 octobre 2022

3 octobre 2022

Jean-Louis Bourlanges, député (Modem) des Hauts-de-Seine et président de la comission des affaires étrangères à l'Assemblée Nationale, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat

Propos recueillis par Oriane Mancini 

Lundi 3 octobre 

Volodymyr Zelensky : 

"Il ne veut pas négocier avec Poutine, discrédité comme interlocuteur. Mais si on attend un changement hypothétique de gouvernement, sur lequel personne n’a prise, cela veut dire qu’on ne négociera pas avant très longtemps."

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Annexions :

"Il dit aux Russes 'nos enfants ne sont pas morts pour rien'. Ça peut être sa base de négociation, qui serait inacceptable, mais pourrait diviser la communauté internationale, notamment des pays comme le nôtre."

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Sur les sanctions :

"Le Rassemblement National développe l’idée qu’il ne faut pas faire de sanctions parce qu’elles pénalisent. Or l’essentiel c’est de continuer à asphyxier la haute technologie russe et d’alimenter l’Ukraine en armement et en munitions."

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Sur le discours de Poutine :

"Une volonté de solution rationnelle" (...) "Il va peut être essayer de trouver une voie pour se sortir de l’impasse, en disant 'on arrête les frais, on garde les provinces, sinon vous aurez froid'."

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Sur le budget : 

"Il ne faut pas mollir sur les dépenses militaires, c’est pour ça qu’il faut faire des réformes structurelles. Il faut se mobiliser ce qui demande des efforts, mais on ne sent pas ce besoin très partagé dans l’ensemble de l’opinion."

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Sur les retraites : 

"Passer par amendement dans le budget de la Sécu, ça ne marche pas. Je suis très réformateur, mais je mesure l’immensité des forces hostiles, même de Laurent Berger. Il faut s’y prendre intelligemment, cela demande une négociation."

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Sur les réformes : 

"Dans ses profondeurs, l’opinion française n’a pas pleinement pris conscience des enjeux. Emmanuel Macron, oui, d’où cette impression de décalage. Cela risque de finir par un pouvoir d’extrême-droite, ce qui me préoccupe beaucoup."

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Sur l'extrême droite : 

"On a un pouvoir très à droite au Royaume-Uni, en Italie, en Pologne, en Hongrie, en Autriche. Il y a une vraie dérive vers la droite de la droite. Ça ne correspond ni à nos valeurs, ni à l’intérêt des peuples européens."

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Sur le cumul des mandats : 

"Je suis plutôt partisan de renforcer le pouvoir du Parlement avec la proportionnelle, pour qu’il puisse peser. Le retour des députés-maires ou sénateurs-maires, c’est le retour du Président-roi."

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