François-Xavier Bellamy l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" - mardi 21 mars 2023

A propos du 49-3 : 

"C'est crise politique majeure, il n’y a pas de majorité réelle pour gouverner ce pays. J’en veux terriblement à Emmanuel Macron. Si Élisabeth Borne était vraiment responsable et qu’elle avait un peu de panache, elle partirait."

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"J'assume être favorable à la réforme des retraites. J’aurais voté la réforme et je n’aurais pas voté la censure. Mais je comprends mes collègues qui ont eu un avis différent parce que je vois bien combien ça cristallise des tensions."

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A propos des retraites :

"Le gouvernement a réussi à rendre profondément impopulaire une réforme qui était pourtant nécessaire. On voit où nous a conduit cette majorité qui devait être fier d’être composée d’amateurs."

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"Quand il fallait seulement se maintenir au pouvoir, on a dépensé des milliards d’euros pour que les Français vivent dans ce déni de réalité. Comment voulez-vous que les Français ne soient pas dans l’incompréhension ?"

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"Nous ne devons pas refuser notre rôle d’opposant pour représenter une alternative demain. Simplement, il me paraît absurde de se contredire en refusant une réforme que nous demandons depuis longtemps, mais je reste un opposant à Emmanuel Macron".

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A propos de l'éventualité de dissolution de l'Assemblée nationale :

"Je ne crois pas qu’il faille dissoudre l’Assemblée nationale." 

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A propos de la prise de parole d'Emmanuel Macron demain :

"J’espère qu’il présentera ses excuses, d’abord."

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A propos de la motion de censure : 

"Personne n’a le droit de jouer des aventures personnelles contre la clarté du débat public. Je ne juge pas des collègues qui sont parlementaires, qui sont libres de leur mandat."

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"J'entends certains se plaindre que des LR n'aient pas voté la motion de censure. Ils ont choisi la cohérence, et cela mérite d’être respecté. Personne n’a le droit de les menacer. Le cœur de la démocratie, ce n’est pas seulement crier au 49-3."

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A propos de "l'après réforme" : 

"Cela ne s’apaisera pas tout seul, il faudra que le gouvernement montre qu’il a pris la mesure du malaise démocratique profond. Ce ne sera pas en créant un énième gadget, comme le Conseil national de la refondation."

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A propos d'un référendum sur la réforme des retraites :

"Le sujet, ce n’est pas seulement la réforme des retraites. Ceux qui pensent que la réforme est adoptée et qu’on va pouvoir tourner la page sans rien faire se trompent."

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