Ils l'ont dit lors des Questions d'actualité au Gouvernement sur Public Sénat - mercredi 11 janvier 2023

11 janvier 2023

Ils l'ont dit lors des QAG au Sénat

Propos recueillis par Tâm Tran Huy et Alexandre Poussart

Mercredi 11 janvier 2023

Sur la réforme des retraites : 

François Patriat, président du groupe RDPI - Renaissance au Sénat : 

"Je souscris à ce que dit Laurent Berger. C'est une réforme d'équilibre pour préserver notre modèle social. Ce serait voter contre toutes les avancées de justice et de progrès." (...) "Cela ne veut pas dire que nous sommes les alliés de LR."

Voir l'extrait 

 

"Je ne suis pas parlementaire pour faire plaisir aux Français, je suis attaché au modèle social issu du Conseil national de la Résistance."

Voir l'extrait 

 

"Comment Jérôme Durain peut-il voter contre au nom d'un dogmatisme démagogique ?" (...) "J'ai un ami, Pierre Meunier, qui était membre du CNR et qui m'a dit de préserver toute ma vie le système par répartition. C'est ce que nous faisons."

Voir l'extrait 

 

Dominique Estrosi-Sassone, vice-présidente du groupe Les Républicains au Sénat et sénatrice des Alpes-Maritimes :

"Notre position n'a jamais changé d'avis, une réforme des retraites est nécessaire." (...) "Le gouvernement a toujours refusé de voter cette réforme jusqu'alors. C'est Élisabeth Borne qui a pris nos mesures, mais le compte n'y est pas encore."

Voir l'extrait 

 

"Nous ne sommes pas entièrement satisfaits, nous comptons bien peser." (...) "La retraite minimale à 1200 euros, nous serons vigilants à ce que ça s'adresse à tous les retraités qui ont une carrière complète."

Voir l'extrait 

 

Jérôme Durain, sénateur (PS) de la Saône-et-Loire et vice-président de la comission des lois : 

"C'est un texte de droite, je respecte la conviction de Dominique Estrosi-Sassone, l'inconstance est du côté des macronistes." (...) "Cette réforme j'en conteste la nécessité et l'urgence. L'urgence est politique pour passer une réforme."

Voir l'extrait 

 

"Même du côté de François Bayrou on évoque d'autres solutions comme la hausse des cotisations. La vérité c'est qu'on va envoyer des gens à la casse." (...) "Le gain d'espérance de vie va être annulé par la hausse de l'âge légal de départ."

Voir l'extrait

 

Cathy Apourceau-Poly, sénatrice (CRCE) du Pas-de-Calais :

"Je ne vois pas comment on va demander aux travailleurs de travailler jusqu'à 64 ans." (...) "Ce sont des mesures rétrogrades. Quand on a eu un métier difficile, on mérite de partir à 60 ans. L'argent était à prendre ailleurs."

Voir l'extrait

 

Guillaume Gontard, président du groupe EST au Sénat et sénateur de l'Isère :

"C'est une réforme injuste et injustifiée." (...) "On aurait du pouvoir parler d'autres moyens de financer notre système, avec des augmentations légères et ciblées de cotisations." (...) "Le gouvernement s'entête, hélas ça se passera dans la rue."

Voir l'extrait 

 

Franck Riester, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement : 

"Nous avons essayé d'écouter ce qui était proposé par les oppositions. On a pris un certain nombre de propositions des Républicains."

Voir l'extrait 

 

Rachid Temal, sénateur (PS) du Val-d'Oise :

"C'est une grande bataille sociale pour les Français." (...) "Je dis au Medef que vous ne pouvez pas à la fois dire qu'il faut travailler plus longtemps et dire que les salariés âgés coûtent trop cher."

Voir l'extrait

 

Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains et sénateur de la Vendée : 

"Cette réforme, c'est la nôtre." (...) "Souvent le diable est dans les détails. Pour l'instant le mécanisme de revalorisation des retraités actuels n'est pas acté. C'est une ligne rouge."

Voir l'extrait 

 

Jean-Baptiste Lemoyne, sénateur (RDPI - Renaissance) de l'Yonne : 

"En écoutant Bruno Retailleau, j'avais envie de dire Olivier Véran sort de ce corps !" (...) "La réforme par points n'avait pas été comprise, puis un certain nombre de comptes se sont dégradés, il a fallu aller vers cette solution paramétrique."

Voir l'extrait

 

"Quand on aura commencé à travailler à moins de 16 ans, on pourra partir à 58 ans. Il y a des dispositifs pour les carrières longues."

Voir l'extrait 

 

Fabien Gay, sénateur (CRCE) de la Seine-Saint-Denis :

"Je fais de la politique et pas un BTS comptable." (...) "Ma mère était ouvrière à la chaîne, elle a commencé à 16 ans. Je l'ai vue décliner à partir de 55 ans. En travaillant 2 ans de plus, elle ne serait peut-être plus là aujourd'hui."

Voir l'extrait 

 

"Il faut revenir sur la réalité de ce que veut dire deux ans de plus." (...) "À partir de 55 ans on est usé par le travail, la vie vous rattrape. Personne ne croit que ces gens arriveront à travailler, cela va peser sur les comptes sociaux."

Voir l'extrait 

 

Hervé Marseille, président du groupe Union Centriste et sénateur des Hauts-de-Seine : 

"Cela prouve que le Sénat avait bien travaillé et reste la pierre angulaire instutitionnelle en ce moment." (...) "On peut aller un peu plus loin pour celles et ceux qui travaillent mais ont déjà leurs points."

Voir l'extrait 

 

Sur le nucléaire : 

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique :

"Nous partageons cet objectif de relance du nucléaire, mais c'est un projet de loi sur les procédures administratives. Dans quelques mois je présenterai un texte sur le mix énergétique. Il ne faut pas parler que du nucléaire, ça n'a pas de sens."

Voir l'extrait 

 

Sur le marché de l'électricité :

Fabien Gay, sénateur (CRCE) de la Seine-Saint-Denis :

"Quand on plafonne à 280 euros le MWh pour les petites entreprises, c'est un sketch. 70% de l'électricité achetée par les acteurs alternatif leur est vendue à 42 euros par EDF. De l'autre côté, l'Etat indemnise les fournisseurs."

Voir l'extrait 

 

Jean-Baptiste Lemoyne, sénateur (RDPI - Renaissance) de l'Yonne : 

"Notre objectif, ce n'est pas de faire le Frexit électrique. C'est de faire évoluer le marché européen en déconnectant les prix."

Voir l'extrait 

 

Sur le coût de l'énergie : 

Jean-Baptiste Lemoyne, sénateur (RDPI - Renaissance) de l'Yonne : 

"Depuis 2020, on a une politique constante, c'est d'accompagner les acteurs. Effectivement ça a coûté."

Voir l'extrait

 

Fabien Gay, sénateur (CRCE) de la Seine-Saint-Denis :

"Donc vous confirmez que les fournisseurs peuvent racketter EDF et qu'on leur subventionne le bouclier tarifaire."

Voir l'extrait

Expert

Contact Presse