Jean-Pierre Raffarin l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" - vendredi 24 février 2023

24 février 2023

Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, président de l’ONG Leaders pour la paix, auteur de Ne sortons pas de l’Histoire (ed Michel Lafon), l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat

Propos recueillis par Oriane Mancini

Vendredi 24 février 2023

A propos de la guerre en Ukraine : 

"Je crois qu’elle est faite pour durer. Poutine, pour sortir de cette guerre, voudra une discussion avec Biden. Hélas, je crains que ça puisse durer."

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"Cela fait 50 ans que je fais de la politique, je n’ai jamais vu le monde aussi dangereux, une étincelle peut conduire au drame. On n’en est pas à la guerre mondiale, mais le potentiel existe ."

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A propos de la place de la Chine dans la guerre en Ukraine :

"C’est l’escalade entre la Chine et les Etats-Unis, de la guerre commerciale à la course militaire. Mais les Chinois semblent gênés par cette guerre en Ukraine, ils n’aiment pas être isolés. Ils mettent des barrières sur l’usage du nucléaire."

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"La Chine c’est sans doute le seul pays qui peut avoir une influence sur Poutine : ils ont dit non à l’usage du nucléaire et maintenant, ils appellent à se mettre autour de la table. Ce sont les seuls que Poutine peut écouter."

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A propos de l'Union européenne :

"Il nous faut deux pôles : la fraternité en démocratie avec les Américains et un développement de l’Afrique avec les Chinois. Pour cela il faut que l’on soit champion de quelque chose : la défense de la planète."

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"Il faut gagner la guerre pour que le rapport de force soit favorable dans la négociation. Mais à un moment, il nous faudra quelque chose qui ressemble à la conférence d’Helsinki en 1975, pour pouvoir pacifier la frontière est de l’Europe."

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A propos de la réforme des retraites :

"Des jeunes sont hostiles à la réforme alors qu’ils sont protégés par la répartition. On a un système français, il faut être attaché à ça. Or, ce sont ceux qui en ont le plus besoin qui manifestent le plus."

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A propos de la réforme des retraites en 2003 :

"On avait un parti extrêmement fort qui menait la réforme : j’avais un délégué retraites par circonscription. C’était une puissante machine. Renaissance n’a pas cette puissance sur le terrain pour protéger le Président"

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A propos de la situation politique en France :

"On est dans une situation politique où la majorité a besoin du Sénat. On a 4 ans pour éviter Mme Le Pen. Le point solide avec de la compétence, c’est le Sénat. La dissolution ne changerait rien, mais la solution ce serait le Sénat."

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