Julien Aubert l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" - mardi 15 février 2022
Julien Aubert, député LR de Vaucluse l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !"
Propos recueillis par Oriane Mancini et Stéphane Vernay (Ouest France)
Mardi 15 février 2022
Sur le "Grand remplacement" :
"Est-ce qu’on a le droit d’utiliser des mots dont on conteste le fondement ? J’ai vu sortir des sarcophages Anne Hidalgo qui donne des leçons de République, alors qu'à Paris, on débat de nommer une rue Samuel Paty."
"Si c’est pour les combattre, une reprise des mots n’est pas une reprise des thèses. Entre la droite et l’extrême droite, vous parlez de la Nation, mais vous avez une vision de la Nation blanche où l’immigré est rejeté par sa couleur de peau."
Sur les tensions en comité stratégique LR :
"Xavier Bertrand a effectivement dit qu’il ne fallait pas que Valérie Pécresse écoute tout le monde et qu'il fallait être très clair pour éviter de tomber dans le piège tendu sur cette expression."
Sur Valérie Pécresse
"Sur la politique sociale, tout ce qu’elle déroule sur la hausse des salaires, on renoue avec une tradition gaulliste sociale. Elle a fait l'union, maintenant il faut qu'elle se détache de ceux qui la conseillent."
"Je ne trouve pas qu'elle ait fait un inventaire. En tout cas elle a des propositions innovantes. Mais quand vous avez beaucoup de propositions innovantes, on retient moins que celui qui a une proposition démagogique."
Sur Éric Ciotti
"Éric Ciotti a fait 40% des voix au Congrès, nous avons un électorat partagé en deux, qu’on le veuille ou non. Une partie est attirée par Emmanuel Macron et l’autre est attirée par Éric Zemmour. Éric Ciotti joue son rôle et fait un travail humble."
Sur les ralliements :
"Je trouve ça déplorable. Les citoyens se disent qu'on les prend pour des imbéciles. Il fallait qu'Éric Woerth et Guillaume Peltier partent en 2017 au lieu de disputer dans la presse, on aurait vécu un quinquennat plus apaisé en interne."
Sur Emmanuel Macron :
"Si Emmanuel Macron est réélu, ce qui arrive à la gauche aujourd’hui arrive à la droite demain. Ce sera la IIIème ou la IVème République, ce sera désespérant. Il faut retourner au consensus de 1958, au référendum et au peuple souverain."
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