Les Temps Forts du Samedi 27 novembre au Vendredi 03 décembre 2021 - Semaine 48

8 novembre 2021

Les Temps Forts du Vendredi 27 novembre au Samedi 03 décembre 2021 - Semaine 48

Tous nos programmes sont disponibles en avant-première. La grille de la semaine 48 est à télécharger en bas de cette page.

Samedi 27 novembre à 21h

J'AI DÉCIDÉ DE MOURIR

Réalisé par Antoine Laura, produit par Antipode

2018 - 52'

Anne Bert. Son nom a fait la une des médias en septembre dernier. Condamnée par la maladie de Charcot, elle est décédée par euthanasie en Belgique, loin de ses racines, en contournant la loi française. Le réalisateur Antoine Laura a été emporté par la force de sa rencontre avec Anne Bert. Il a décidé de filmer les six derniers mois de la vie d’Anne, tenté de saisir au mieux la personnalité de cette femme, artiste écrivain, si belle, si libre et talentueuse. Paradoxalement, c’est la vie de cette femme, lumineuse, qui s’est invitée au premier plan. Ce film est une plongée dans son esprit. Une promenade, à travers une beauté simple, un engagement, un féminisme, une sensualité, un humour et une perspicacité à toute épreuve. Le portrait d’une femme libre jusqu’à son dernier souffle. Une véritable ode à la vie.

  • Suivi d'un débat présenté par Rebecca Fitoussi dans "Un monde en docs"
  • Rediffusion le dimanche 28 novembre à 13h et disponible en replay sur publicsenat.fr
  • Lien de visionnage disponible à la demande où sur notre plateforme

 

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LES VENDREDIS DE L'HISTOIRE

Vendredi 03 décembre à 22h

CONGRÈS DE TOURS

1920 : LA NAISSANCE DES DEUX GAUCHES

Réalisé par Philippe Saada, produit par 02B Films,

2020 - 51'

En décembre 2020, nous célèbrerons le centenaire du Congrès de Tours qui a vu la scission de la SFIO et la naissance du Parti Communiste. Un congrès dont les débats ont remis en cause le sens même du socialisme et de la gauche. Une scission dont les conséquences se font encore entendre aujourd’hui. 

Les questions posées lors du Congrès parcourent en réalité l’histoire de la gauche pendant un siècle : pour réformer la société et permettre le progrès social, faut-il s’intégrer à l’État (gouverner) ou le combattre (faire la révolution) ? Le cadre national est-il légitime ou doit-il être dépassé en faveur de l’internationalisme ?

Les réponses divergentes à ces questions, dans le contexte de la Première Guerre Mondiale puis de la Révolution russe et du mouvement spartakiste en Allemagne, vont entraîner la division irrémédiable du socialisme, le mot étant après Tours revendiqué par des courants qui n’ont quasiment rien de commun. Et même si le PC qui va naitre du Congrès n’a rien à voir avec le PCF stalinien des années 1930-1970, la division originelle entre les courants socialistes ne se résorbera jamais.

Comprendre le Congrès de Tours, c’est comprendre les racines idéologiques profondes des deux gauches « irréconciliables », pour reprendre un terme aujourd’hui familier. C’est sans doute aussi permettre une lecture plus pertinente des recompositions de la gauche contemporaine.

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