Olivier Faure l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat - Mardi 24 janvier 2023

Sur la réforme des retraites :

"Ils ont choisi une méthode qui permet de se contrefoutre du débat, parce qu’au bout de 50 jours on peut légiférer par ordonnances. C’est un passage en force que personne n’arrive à justifier, les experts du sujet disent tous la même chose"

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"On va maintenir au travail des gens qui ont une espérance de vie plus courte, qui vont payer les retraites de ceux qui ont l’espérance de vie la plus longue, et les pensions les plus élevées."

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"Tous les sondages disent la même chose : une majorité écrasante de Français y sont opposés. Emmanuel Macron a été réélu grâce au barrage républicain. S’il est si sûr d’avoir été élu pour ça, qu’il soumette la réforme à référendum."

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"Que l’on vote ou pas à l’Assemblée, au bout de 20 jours après le dépôt du projet, le texte file au Sénat et c’est terminé. Ils ont choisi le passage en force par une procédure qui leur permet de ne pas avoir à prononcer le mot 49-3."

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Sur le congrès du PS :

"C'est le parti socialiste dans ses moins belles œuvres. Si on avait été jusqu’au bout de la suppression des irrégularités, je serais plus haut encore. Les contestations sont intervenues là où l'on avait majoritairement voté pour Nicolas Mayer-Rossignol"

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"Il y a dans cette commission de récolement autour de Nicolas Mayer-Rossignol des professionnels delà déstabilisation. Il étaient déjà là au Congrès de Reims pour empêcher l’élection de Martine Aubry."

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"Qu’est-ce que je peux faire de mieux que d'associer tout le monde avec des Premiers secrétaires adjoints Hélène Geoffroy, Nicolas Mayer-Rossignol ?

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Il y a certainement des sponsors de Nicolas Mayer-Rossignol qui aimeraient me déstabiliser. "On va revoter jusqu’à ce que le résultat convienne à François Hollande ? Il faut que l'on arrête de se regarder le nombril."

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Sur une sortie de la NUPES : 

"80% des socialistes ont rejeté la proposition de sortir de la Nupes. Il y a toujours eu, depuis Jules Guesde et Jean Jaurès, des gens minoritaires et des gens majoritaires. Quand on est socialiste, on est démocrate et on respecte le fait majoritaire."

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"J’ai fait une proposition, j’attends la réponse de mes amis. Il faut que chacun prenne la hauteur nécessaire pour se mettre au niveau des défis devant nous. Ce n’est pas comme si on était à 49% et qu’il ne nous restait qu’un point."

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Sur les dissidents aux législatives :

"Ils sont devant la commission des conflits, qui ne dépend pas de moi. Les 7 ou 8 ont tous été réintégrés avec des délais de suspension de quelques mois. Quand on ne respecte pas la règle, il faut qu’il y ait une sanction."

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