Patrick Kanner l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" - jeudi 6 avril 2023

6 avril 2023

Patrick Kanner, président du groupe PS au Sénat, sénateur du Nord, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat

Propos recueillis par Oriane Mancini et Julien Lecuyer (La Voix du Nord) 

Jeudi 6 avril 2023

A propos de la réforme des retraites : 

"La crise sociale était évidente, la crise démocratique, cela signifie qu’il y a une fracture entre le peuple et son exécutif. On y est, malheureusement."

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"L’article 10 de la Constitution prévoit qu’une fois toutes les procédures terminées, le Président peut demander une nouvelle délibération.Emmanuel Macron prend un grand risque politique s’il met la réforme en œuvre."

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"Faire grève 11 fois d’affilée, c’est perdre 700, 800, 1000 euros, c’est quand même très compliqué. Il y a eu une revalorisation de la place des syndicats et c’est tant mieux."

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A propos d'Emmanuel Macron :

"Il s’isole de plus en plus, je crains que cette déconnexion aboutisse à ce que j'ai toujours combattu dans ma vie politique : l’extrême droite. J’ai toujours dit qu’il était le meilleur allié objectif de l’extrême droite."

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"Je suis président du groupe socialiste depuis janvier 2018. Je n’ai vu Emmanuel Macron qu’une seule fois, au lancement du grand débat. Ce n’est pas normal. François Hollande recevait régulièrement les présidents de groupe, pour sentir les choses."

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A propos de la stratégie de La France insoumise :

"LFI a sa stratégie, mais elle aboutit à un plafond de verre. Cette contestation de gauche extrême n’est pas ma logique, il faut une gauche de gouvernement qui puisse apporter une solution intermédiaire."

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A propos d'une censure de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel :

"C'est 50-50. Ce n’est pas n’importe quel texte : faire une réforme aussi essentielle, par le biais d’une loi de finances rectificative, on n’a jamais vu ça."

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A propos des sanctions contre des députés pour leur attitude pendant les débats sur les retraites :

"Vous me demandez de juger une décision souveraine d’une chambre qui n’est pas la mienne. Je ne partage absolument pas la manière dont ces débats ont été menés."

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A propos du maintien de l'ordre : 

"On peut réllement s’interroger sur la doctrine du maintien de l’ordre aujourd'hui. Je défends les forces de l’ordre, je n’ai jamais parlé de violences policières, mais la droite sénatoriale est dans une forme de surenchère."

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"La gauche déposera des propositions de résolution pour dire que nous croyons dans les forces de l’ordre, mais que nous ne voulons pas qu’il y ait des violences qui les remettent elles-mêmes en question."

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A propos de la Ligue des droits de l'homme menacée dans ses financements d'État par Gérald Darmanin :

"Menacer, même de loin, la Ligue des droits de l'homme, c’est une faute politique. Parfois elle peut ne pas plaire à l’exécutif en place, mais laisser entendre qu’on reverrait ses financements pour la museler, ce n’est pas acceptable."

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A propos de la visite d'Olivier Faure à Matignon sans Nicolas Mayer-Rossignol :

"Cette direction collégiale a été validée par notre Congrès. C’est la règle. Si Olivier Faure démet Nicolas Mayer-Rossignol, ce serait contraire à la décision du Congrès. Ce n’est pas à l’ordre du jour en tant que tel."

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A propos de l'élection législative partielle en Ariège :

"Mme Froger que je connais bien, est une socialiste pure sucre. Elle a été élue, la démocratie a parlé. Je ne sonde pas les cœurs des électeurs. Elle a permis, par sa candidature, d’éviter un duel gauche-RN."

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"Martine Filleul est une exceptionnelle sénatrice, nous formons un binôme depuis 40 ans. Un Congrès est passé par là, il faut que toutes les sensibilités soient représentées."

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