Programmation spéciale à l'occasion du 50e anniversaire de la disparition de Georges Pompidou - A partir du vendredi 5 avril
A l'occasion du 50e anniversaire de la dispartion du président de la République Georges Pompidou, Public Sénat proposera une programmation spéciale à partir du vendredi 5 avril.
Vendredi 5 avril à 23h
Au bonheur des livres - Pompidou, un âge d'or ?
Georges Pompidou est mort il y a 50 ans. Public Sénat ne pouvait manquer cette commémoration, en particulier à travers le rendez-vous hebdomadaire de son émission « Au bonheur des livres » présentée par Guillaume Durand.
Le deuxième président de la Ve République fut en effet un homme de livres, normalien et agrégé de lettres, auteur d’une célèbre anthologie de la poésie française et amateur érudit capable de citer au débotté des vers d’Éluard, quand on l’interroge en 1969 sur l’affaire Gabrielle Russier, cette professeure suicidée pour avoir vécu une histoire d’amour interdite avec l’un de ses élèves de seize ans.
C’est cet homme de grande culture, fin connaisseur de l’art moderne et contemporain, qu’évoquera Guillaume Durand, avec ses invités, David Lisnard et Christophe Tardieu, qui cosignent « Les leçons de Pompidou – 50 ans après, un modèle » (Ed. L’Observatoire), et Pascal Perrineau, qui a participé au monumental « Dictionnaire Pompidou » sous la direction de Christine Manigand et Olivier Sibre (Ed. Robert Laffont).
Tous reviendront bien sûr également sur la carrière politique d’un personnage, qui appartient désormais à une forme de mythologie française et incarne des valeurs dont beaucoup aimeraient se réclamer aujourd’hui.
Samedi 6 avril à 21h
De Gaulle et Pompidou, jusqu'à la rupture
Coréalisé par Catherine Nay et Antoine Coursat, produit par PAMPA PRODUCTION
2018 - 1h39
Plus qu’une amitié, leur relation symbolise un pacte de confiance sacrifié sur l’hôtel du pouvoir. Dans "De Gaulle et Pompidou, jusqu'à la rupture", Catherine Nay revient sur l’alliance politique, et presque fraternelle, entre deux figures tutélaires de la Ve République.
Mais, en politique comme en amour, il arrive que les histoires finissent mal. La trajectoire de ces deux hommes d'Etat en est l'un des meilleurs exemples.
Pourquoi avez-vous fait de la politique ? — "Ma raison s’appelle le général de Gaulle", répondait sans détour Georges Pompidou à la question d’un journaliste de télévision. Pour lier son avenir à celui du héros du pays, le futur homme d’Etat remuera ciel et terre. Le jeune Auvergnat surdoué, issu de Sciences Po, Normal Sup et fort d’une agrégation de lettres, obtient d’abord un poste de chargé de mission au sein du gouvernement. Collaborateur efficace, il se fait très vite remarquer par l’ancien leader de la Résistance. De Gaulle apprécie fortement la pertinence de ses notes et son esprit clair. En 1958, Pompidou devient même directeur de cabinet de De Gaulle, alors chef du gouvernement.
Leur relation atteint même le stade de la complicité, de Gaulle plaisantant régulièrement avec le petit nouveau : "Votre prénom a l’air de se moquer du monde, il faudra un jour en changer si vous voulez arriver à quelque chose." Invité au domicile des de Gaulle à Neuilly, Pompidou intègre le cercle rapproché du général, en côtoyant notamment Malraux, au cours de dîners où les convives se plaisent à refaire le monde. "L’avenir ne nous appartient pas, mais s’il s’y prête, sachez que je compte sur vous", confie alors de Gaulle à son nouveau protégé.
Les choses sont désormais claires, l’avenir de la France appartient aux deux hommes.
Après la signature des accords d’Evian en 1962, Pompidou est naturellement nommé Premier ministre, avant d’être reconduit à ce poste à la réélection du héros français de la Deuxième Guerre mondiale en 1966. Mais la lune de miel entre les deux hommes ne dure pas indéfiniment, et elle ne résistera pas aux troubles de Mai 68.
Après la disparition du général de Gaulle pendant 24 heures, une crise de confiance entre les deux hommes conduit à la démission du Premier ministre. Ce dernier désapprouvant de n’avoir point été informé de cette initiative. À l’appui de témoignages des proches des intéressés, comme les enfants de De Gaulle et de Pompidou, ce documentaire revient sur l’une des relations de pouvoir les plus déterminantes de la Ve République. Une façon de revisiter l’histoire d’un pays, qui serait tout autre sans la rencontre de ces deux protagonistes.
Suivi d'un débat présenté par Rebecca Fitoussi dans "Un monde en doc", avec :
- Pierre Manenti, historien spécialiste du gaullisme
- Gilles Boyer, député européen Renew (Renaissance)
- Michelle Alliot-Marie, ancienne ministre et ancienne présidente du RPR
- Béatrice Gurrey, grand reporter au journal Le Monde
Samedi 6 avril à 23h
Le Ciné Club de Public Sénat
Le rendez-vous Cinéma de Public Sénat, précédé d'un entretien avec la sénatrice LR des Yvelines, Sophie Primas.
Mort d'un président
Réalisé par Pierre Aknine, avec Jean-François Balmer (Georges Pompidou), Evelyne Buyle (Claude Pompidou), Samuel Labarthe (Jacques Chirac), Manuel Blanc (Alain Pompidou)...
2011 - 90'
Avril 1973, Georges Pompidou, Président de la République, rencontre Richard Nixon, Président des Etats-Unis, en Islande pour discuter de décisions monétaires à prendre. Sur les images de la rencontre, on voit un homme fatigué, au visage gonflé. Aussitôt, les rumeurs sur son état de santé vont bon train. Malgré les évidences, les déclarations officielles font état de simples grippes. Tout va bien !
Mais en fait, Georges Pompidou est gravement malade. Dans les coulisses, le problème de sa succession en vue des prochaines élections présidentielles est déjà âprement discuté dans les rangs de la majorité.
Prix du meilleur scénario au Festival de Luchon
- Lien de visionnage disponible à la demande ou sur notre plateforme
- Rediffusion samedi 20 avril à 21h et vendredi 26 avril à 22h
- Disponible en replay sur publicsenat.fr après sa diffusion antenne jusqu'au vendredi 12 avril 2024
Expert
Rebecca Fitoussi
PRÉSENTATRICE DE "UN MONDE EN DOC" ET "UN MONDE, UN REGARD"
Rebecca Fitoussi a débuté sa carrière de journaliste au sein du groupe TF1 à Eurosport et LCI. À la suite de la nomination de Christine Kelly au C...