Éric Coquerel l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" - Lundi 22 mai 2023

22 mai 2023

Éric Coquerel, Président de la commission des finances à l’Assemblée nationale, député (LFI) de la Seine-Saint-Denis, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat

Propos recueillis par Oriane Mancini et Fabrice Veysseyre-Redon (EBRA) 

Lundi 22 mai 2023

Sur l'Ukraine : 

"Il faut tenir le respect du droit international, et éviter une déflagration mondiale."

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Sur la PPL LIOT :

"Je serais Elisabeth Borne, je resterais mesurée. Depuis 2009 il y a eu seulement 28 saisines de la commission des Finances et il y a une sorte de jurisprudence à partir du moment où la proposition est gagée."

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"Pour les propositions de loi, la taxe tabac sert à gager et le gouvernement peut lever le gage. Cela permet de laisser vivre l’initiative parlementaire. Ce pays a un peu besoin de démocratie et que l’Assemblée se saisisse du sujet."

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"Si vous décidez, sur une niche parlementaire, où chaque groupe n’a le droit qu’à un journée par an, de déposer des amendements pour empêcher un vote, vous revenez contre l’initiative parlementaire."

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Sur la réforme des retraites :

"Les oppositions sont toujours là. Ils ont peur, parce qu’ils savent que si la loi d’abrogation est adoptée, cela aura des conséquences politiques. Je ne vois pas comment cette réforme pourrait s’appliquer de manière normale."

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Sur le travail :

 

"La France est malade de faire peser sur les travailleurs les sacrifices consentis depuis des années. Arrêtons de laisser penser que l’on est un pays qui ne travaille pas. Il y a une vie en dehors de travail à laquelle on a le droit."

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Sur l'immigration :

"Je ne pense pas que la voie pour la droite républicaine ce soit de coller à ce qu’elle pense être l’opinion publique. Le problème en France, c’est un l'accueil"

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Sur les élections Européennes :

"Si je regarde ce qu’il se passe à l’Assemblée, la NUPES ça fonctionne bien. On vote 80% des textes en commun au Parlement européen, discutons des 20% restants. Être ensemble, ça aurait de la gueule, les gens l’attendent..."

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Sur la France Insoumise :

"On va arriver à trouver des points d’atterrissage sur ce qui est contesté par certains. On a un devoir de faire ensemble que ça se passe bien. Nos groupes d’action n’ont pas diminué, contrairement à 2018, LFI ça marche."

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