Jean-François Copé l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" - mercredi 27 avril 2022

27 avril 2022

Jean-François Copé, maire (LR) de Meaux, l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !"

Propos recueillis par Oriane Mancini et Christelle Bertrand de La Dépêche

Mercredi 27 avril 2022

Sur Les Républicains :

"Tout n’est pas nul dans ce que fait Emmanuel Macron, mais il y a un énorme chaînon manquant sur le régalien. Si on peut être utile aux Français, il faut le dire. Plus on aura de députés LR, plus on sera en situation de peser là-dessus."

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"Il y a eu une descente aux enfers lorsque Nicolas Sarkozy a pris les rênes à nouveau. Il n'était pas seul. Nos aînés, François Fillon, Alain Jupé y ont participé. Cette obsession de tout faire pour ne pas avoir de successeur, c’est une réussite."

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Sur la possibilité de travailler avec Emmanuel Macron : 

"Il faut imaginer pendant 2 ou 3 ans donner une impulsion sur ces réformes qui n’ont pas été faites : les retraites, les finances publiques, la sécurité, la laïcité. Tout est possible."

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Sur une potentielle discussion avec La République En Marche : 

"La ligne de LR, c’est ‘on ne parle pas’, donc on s’incline. Mais cela devra être fait au lendemain des législatives. "

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Sur les partis extrémistes : 

"L’ADN d’un parti extrémiste, que ce soit le Rassemblement National ou La France Insoumise, c’est de jouer sur les peurs des gens et de s’assurer que rien ne marche parce que quand un problème est réglé, cela n’arrange pas l’extrême gauche ou l’extrême droite."

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Sur l'idée d'un programme commun avec Emmanuel Macron :

"En tout cas un pacte (...) Certains considèrent qu’il ne faut rien discuter avec Emmanuel Macron. Ils sont une majorité pour diverses raisons, qui n’ont parfois pas trait à la grande, mais à la petite politique."

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Sur la position de Jean-François Copé par rapport à celle de Nicolas Sarkozy :

"La différence, c'est que j’ai soutenu ardemment Valérie Pécresse. On n’a pas tout à fait la même voix quand on s’est beaucoup engagé auprès de sa famille politique alors qu’on ne l’a pas fait."

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Sur le conseil stratégique LR : 

"Hier, je me disais que certains d’entre eux allaient vite se détester. Il y a un système qui, comme au PS, se termine. À la différence près que le PS se déshonore en allant négocier avec l’extrême-gauche."

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Sur la porosité avec Eric Zemmour : 

"C’est un risque qui existe, c’est pour ça qu’il faut être très ferme, et on ne l'a pas été suffisamment. La droite décomplexée c’était une droite parfaitement étanche avec l’extrême droite et qui pouvait donc tout dire." 

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Sur la réforme des institutions :

"C’est une manie des dirigeants politiques de vouloir faire du débat institutionnel la réponse aux problèmes des Français. C’est le dernier des problèmes. Les textes existent, personne ne les applique."

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