Les Temps Forts du samedi 27 janvier au vendredi 2 février 2024 - Semaine 5

8 janvier 2024

Les Temps Forts du samedi 27 janvier au vendredi 2 février 2024 - Semaine 5. Tous nos programmes sont disponibles en avant-première.

La grille de la semaine 5 est à télécharger en bas de cette page.

Samedi 27 janvier à 21h

Ici et maintenant : au cœur d'une unité de soins palliatifs

INEDIT

Réalisé par Rebecca Fitoussi et Adrien Benoliel, coproduit par Outsideur et Public Sénat

52' - 2023

 

Parce que la fin de vie est un sujet sensible, presque tabou, peu de Français savent exactement ce qui se passe dans les unités de soins palliatifs. Mais parce qu’un projet de loi sur l’aide active à mourir est en préparation, il apparaît essentiel de s’y intéresser et de comprendre comment ces unités fonctionnent lorsqu’on y met des moyens et de l’humain. Rebecca Fitoussi a passé plusieurs semaines en immersion dans la maison médicale Jeanne Garnier, à Paris, un lieu entièrement dédié à l’accompagnement des malades pour lesquels il n’existe plus aucun traitement. La réalisatrice nous y fait découvrir l’engagement des soignants, l’authenticité des patients, mais aussi l’humanité sans faille des bénévoles et paradoxalement, la vie qui se dégage de l’établissement.

  • Suivi d'un débat présenté par Rebecca Fitoussi dans "Un monde en doc"
  • Lien de visionnage disponible à la demande ou sur notre plateforme 
  • Rediffusé le dimanche 28 janvier 2024 à 9h30 puis disponible en replay sur publicsenat.fr après sa diffusion.

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Samedi 27 janvier à 22h30

Le Ciné Club de Public Sénat

Le rendez-vous Cinéma de Public Sénat, présenté par Perrine Tarneaud

Suivi du film-documentaire "Les Justes" (1994) de Marek Halter

 

Le nouveau numéro du rendez-vous cinéma politique de Public Sénat est consacré au film-documentaire "Les Justes". Il sera précédé d'un entretien mené par Perrine Tarneaud, qui recevra un sénateur en plateau. 

 

Les Justes

Un film-documentaire réalisé par Marek Halter, produit par Clara Halter, Kurtz Productions

98' - 1994 

Le bien existe-t-il ? Se manifeste-t-il dans toutes les situations ? Jusque dans les ténèbres les plus profondes ?

Près de 80 ans après la libération des camps de concentration nazis, alors que les témoins disparaissent et qu’il ne reste que la mémoire du mal, de cette « banalité du mal » dont parle Hannah Arendt, le film « Les Justes » (1994) rappelle que, pendant la guerre, la part d’humanité, présente en chacun de nous, n’a cessé de se manifester.

Né à Varsovie, l’écrivain français auteur de ce film Marek Halter a recueilli les témoignages d’hommes et de femmes issus de tous horizons qui, au péril de leur vie, ont, pendant la Deuxième Guerre mondiale, sauvé des milliers de juifs. Élevés au rang de « Justes parmi les nations », tous, paysans, industriels, diplomates, musulmans ou catholiques, ont caché, nourri, employé des juifs.

Ils leur ont fait traverser des frontières ou leur ont délivré de faux papiers. Les risques étaient immenses, certains y ont laissé leur vie. Pourtant, à chaque fois, leur conviction, leur détermination et leur conscience ont été plus fortes que la peur. Parce qu’il a appris à ne pas désespérer de l’humanité, parce que, selon le Talmud, « le monde repose à chaque génération sur trente-six Justes », Marek Halter est parti à leur rencontre. Il a parcouru l’Europe pour y chercher les Justes partout où les juifs furent traqués. À chaque destination, il rappela les chiffres accablants. Sur six millions de morts, combien de sauvés ?

Lors des différentes interviews, les mêmes questions reviennent et tranchent toute l’âme humaine : « Pourquoi avez-vous aidé des Juifs ? » ; « Avez-vous eu peur ? » ; « Si c’était à refaire aujourd’hui, le referiez-vous ? ». Et nous sommes, à notre tour, surpris par les réactions des témoins, par leurs regards. Par ce constat essentiel : il existe aussi une banalité du bien. Un enseignement à méditer. Car, dans notre monde troublé par les guerres, le racisme et l’antisémitisme, ce film, qui a ouvert le festival de Berlin en 1995, reste d’une actualité brûlante.

  • Lien de visionnage disponible à la demande ou sur notre plateforme 
  • Disponible en replay sur publicsenat.fr après sa diffusion jusqu'au jeudi 1er février

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Vendredi 2 février à 22h

Une enfance volée : l'affaire Finaly

Un film de Fabrice Genestal, produit par Lizland Films

Avec Charlotte De Turckheim, Pierre Cassignard, Elisabeth Macocco, Jean-Marie Winling, Adrien Piotin et Dorian Julia

90’ - 2008

 

L’histoire vraie des enfants Finaly : la lutte acharnée, en France au lendemain de la seconde guerre mondiale, d’une famille juive aux prises avec les institutions catholiques.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux enfants juifs, Robert et Gérald Finaly, sont cachés dans un orphelinat français puis confiés à Antoinette Brun, résistante. Leurs parents sont déportés et meurent dans un camp de concentration. A la fin de la guerre, leur tante en Israël réclame les orphelins respectant par là la dernière volonté de leur père. Mais Antoinette Brun refuse de les rendre, les fait baptiser et les élève dans la religion catholique. Le baptême étant un sacrement inaliénable elle s’en remet ensuite à l’Eglise pour la soutenir.

L’histoire est rapidement médiatisée et divise tant la société civile que le clergé. L’Eglise, après avoir caché les enfants en France plusieurs années, les envoie clandestinement en Espagne pour échapper à la justice française qui finira par donner raison à la famille Finaly. Sous la pression de l’opinion publique, l’Eglise rend les enfants à leur tante en 1953. Antoinette Brun n’admettra jamais sa culpabilité.

  • Lien de visionnage disponible à la demande ou sur notre plateforme 
  • Disponible en replay sur publicsenat.fr après sa diffusion jusqu'au jeudi 8 février

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