Hervé Morin l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" - Jeudi 3 février 2022

3 février 2022

Hervé Morin, Président (centriste) de la Région Normandie l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !"

Propos recueillis par Oriane Mancini et Guilhem Ricavy, directeur des rédactions du groupe La Provence

Jeudi 3 février 2022

Sur Barkhane :

"On a un schéma qui se rapproche de ce que l’on a connu en Afghanistan. On apparaît de plus en plus comme une force d'occupation. Il faut tirer des conclusions. Quelle autre solution avons-nous que de nous retirer ? "
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Sur l'Ukraine :

"L’invasion de l’Ukraine serait un acte extrêmement grave, avec des sanctions très dures. Construire le dialogue avec Vladimir Poutine ce n’est pas facile, il ne faut pas se rendre en Russie pour se prendre une véritable humiliation."
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Réformer Schengen : 

"Emmanuel Macron n'y arrivera pas, c'est une posture de campagne. Ce sera une présidence pour rien, parce que sur certains dossiers il faut du courage avec un risque de retentissements négatifs au niveau national."
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Sur les Ehpad :

"Il y a un immense effort que la France doit effectuer pour les remettre à niveau. Ce qui impose une vraie loi de décentralisation avec une clarification des compétences. Le médico-social doit être totalement transféré aux départements."
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Sur l'apprentissage :

"Il faut se méfier. L'apprentissage augmente peu sur les niveaux infra-bac et les coûts pour la collectivité ont explosé. Ce sont les entreprises et les branches qui vont payer au bout du compte."
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Sur la hausse des salaires proposée par Valérie Pécresse :

"Nous chiffrerons les conséquences de notre politique économique sur la création de valeur dans notre pays pour construire cette hausse. Cela sera mise en œuvre parce que Valérie Pécresse le veut."
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Sur le bilan économique d'Emmanuel Macron :

"Ce n’est qu’un rattrapage alimenté par la dette. Le potentiel de croissance reste extrêmement faible et la balance commerciale continue à se dégrader. La politique énergétique est un échec gigantesque."
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Le "faux plat" de la campagne de Valérie Pécresse :

"C'est lié à un seul élément : Emmanuel Macron fait campagne avec les moyens de l'Etat sans annoncer qu'il est candidat. Attendons qu'il se déclare et la campagne repartira avec un autre élan."
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