Laurent Jacobelli l'a dit dans "Bonjour Chez Vous !" - jeudi 3 mars 2022
Laurent Jacobelli, porte-parole de la campagne de Marine Le Pen l'a dit dans "Bonjour Chez Vous ! "
Propos recueillis par Oriane Mancini et Julien Lecuyer (La Voix du Nord)
Jeudi 3 mars 2022
Sur l'avis du RN à propos de la proximité de Marine Le Pen et Vladimir Poutine :
"Aucun regret, parce qu'au moment où on l'a fait il y avait des raisons de le faire. Si demain Marine Le Pen arrive aux affaires, elle connaîtra la plupart des dirigeants européens."
Sur les sanctions envers la Russie :
"Si demain la population russe n'a pas de quoi manger et travailler, ce ne sera pas une solution. Les premières victimes sont souvent les entreprises et les agriculteurs français. La voie diplomatique n'a pas été exploitée à 100%."
Sur la géopolitique :
"La référence de Marine Le Pen, c’est le général de Gaulle et une grande nation indépendante qui dialogue avec tout le monde. Penser que l'on ne va jamais travailler avec la Chine ou la Russie est une vision naïve du monde."
Sur la suggestion de faire entrer l'Ukraine dans l'Union Européenne :
"On est un peu dans la communication, le processus d’adhésion prend des années. Si un jour l’Ukraine doit rentrer dans l’UE, j’espère que le conflit sera fini. Nous sommes contre toute nouvelle adhésion à l’UE."
Sur les réfugiés ukrainiens :
"Les réfugiés ukrainiens sont des femmes et des enfants. Leur pays a été agressé, ce n'est pas un changement de gouvernement comme en Afghanistan. L'Ukraine est un pays proche. Il n'y a pas de terroristes dans les flux migratoires."
Sur la "souveraineté européenne" mentionée par Emmanuel Macron :
"Je suis heureux que le Président entrevoit la lumière en fin de mandat. Il a signé tous les traités de libre-échange qui ont exposé notre agriculture à une concurrence déloyale. Il parle de souveraineté européenne, c'est un non-sens."
Sur l'attente de l'annonce de la candidature d'Emmanuel Macron :
"On peut comprendre qu'il attende, mais il a tardé avant la crise ukrainienne en ne voulant pas jouer selon les mêmes règles que les autres candidats. Cela va se terminer et tant mieux, parce qu'il a un bilan."
Sur les parrainages de Marine Le Pen :
"Ces 503 parrainages, c'est le fruit du travail de nos militants. Mais je ne veux pas minimiser le rôle de François Bayrou dans cette affaire, qui a senti le danger. et a sonné le signal d'alarme. C'est une forme de retour à l'anonymat."
Sur le ralliement de Marion Maréchal à Eric Zemmour :
"C'est son choix, mais c'est un mauvais choix, qu'elle devra assumer. Elle soutient un candidat de témoignage, qui n'a aucune chance de battre Emmanuel Macron. Ce ne sont pas les intérêts de la France."
Sur l'agression en prison d'Yvan Colonna :
"Il n'a pas été condamné à mort, donc il n'a pas à être étranglé en prison. Pourquoi les djihadistes ne sont pas mis à l'isolement ou dans des prisons spécifiques ? L'Etat est responsable du système carcéral."
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