Nathalie Arthaud et Jean Lasalle l'ont dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat - Mardi 08 mars 2022
Nathalie Arthaud (candidate Lutte Ouvrière à l'élection présidentielle) et Jean Lassalle (député des Pyrénées-Atlantiques et candidat Résistons ! à l'élection présidentielle) l'ont dit dans "Bonjour Chez Vous !" sur Public Sénat
Propos recueillis par Oriane Mancini et Stéphane Vernay (Ouest France)
Mardi 8 mars 2022
Nathalie Arthaud, candidate (Lutte Ouvrière) à l'élection présidentielle :
Sur l'Ukraine :
"Le camp occidental, impérialiste, a grandement contribué à plonger l’Ukraine dans cet enfer-là. […] Le camp occidental, y compris notre propre gouvernement, a joué avec la peau des Ukrainiens. Aujourd’hui, qu’ils se posent en sauveurs me révolte"
"Les travailleurs russes qui sont déjà dans la misère seront les premiers à souffrir des sanctions. On tue avec des bombes, mais on tue aussi en fomentant la misère, c’est la raison pour laquelle je suis contre les sanctions"
Sur le projet de Nathalie Arthaud d'une augmentation des salaires :
"Je finance tout ça comme on finance les dividendes de certains. Bernard Arnault encaisse deux smic par minutes !" Elle réclame une levée du secret des affaires pour "lever le voile sur les circuits de l’argent"
Sur l'âge de départ à la retraite :
"Pourquoi ce qui était possible il y a 30 ans en termes de droit à la retraite ne le serait plus aujourd’hui ? La société s’est-elle appauvrie ? Est-on moins capable de produire ?"
Sur le refus d'Emmanuel Macron de débattre avec les autres candidats avant le premier tour de la présidentielle :
"C'est un cirque électoral"
Jean Lassalle, député des Pyrénnées-Atlantiques et candidat (Résistons !) à l'élection présidentielle :
Sur l'Ukraine :
"Qu’a-t-on dit en France ? Qu’a-t-on dit quand nous avons perdu le contrat avec l’Australie ? Qu’a-t-on dit quand nous avons été virés du Mali ? Y-a-t-il encore dans ce pays un service de contre-espionnage ?"
Sur la protection de l’agriculture des conséquences de la guerre en Ukraine :
"En essayant de faire tourner la planche à billets [...] Mais le mal existait déjà." Le candidat veut "faire des campagnes de France une grande cause nationale"
Sur la présidentielle :
"Je trouve qu'Emmanuel Macron a peur. Il y a un doute en lui [...] Il a un problème de calage entre les niveaux d’intervention nationaux et la réalité d’une campagne"
Contact Presse
Service Communication | Public Sénat
Assistante chargée de communication
Voir les informations de contact